Relance du nucléaire : les sous-traitants se frottent les mains

Publié le 9 février 2022 à 20h17, mis à jour le 10 février 2022 à 0h01

Source : JT 20h Semaine

De nouveaux réacteurs nucléaires vont être construits en France.
Ces énormes meccanos font appellent à des centaines d'entreprises sous-traitantes.

Dans l'usine que nous avons visitée, pour faire de petites pièces, il faut de grosses machines. "On va investir dans une nouvelle machine encore plus importante", nous indique Éric Michoux, PDG de CLM Industrie. Jusqu'à cinq heures sont nécessaires pour façonner chacun de ses éléments en inox.

Une nouvelle machine coûte environ 700 000 euros. Mais le patron veut augmenter la cadence. Les pièces qui y sont fabriquées équiperont les futures EPR, les réacteurs nucléaires de dernière génération. "On va entrer sur pratiquement de la production en série", poursuit notre interlocuteur.

Changer de machine ne suffira pas. Il va aussi falloir recruter. "On estime que ça va représenter 15 à 20% d'augmentation de charges, donc 15 à 20% de personnel en plus. C'est-à-dire une dizaine de personnes. Mais dans tous les niveaux, pas uniquement des ingénieurs, mais aussi des opérateurs, des techniciens, des soudeurs", précise-t-il.

Dans une autre entreprise, les ingénieurs se penchent sur les plans des prochaines centrales. Pour concevoir les maquettes 3D d'EPR, il faut beaucoup de cerveaux. Des dizaines de postes sont désormais à pourvoir. "Les études génie civil sur une centrale nucléaire peuvent mobiliser jusqu'à plus de 500 personnes pour un projet", indique Nathalie Patin, directrice du développement de l'activité nucléaire chez Egis.

TF1 | Reportage A. de Précigout, S. Agi, M. Derre


La rédaction de TF1info

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