Les agriculteurs tentent de se diversifier pour réussir à vivre de leur travail.Et parmi les formules qui marchent, il y a l'élevage de vers de farine.Reportage dans le Puy-de-Dôme.
Longtemps ennemi du meunier, le ver de farine est aujourd'hui l'ami des agriculteurs. Le ténébrion (son nom) ne mord pas et ne pique pas. Doux, chatouillant, ce paysan d'Artonne apprécie même sa compagnie. Depuis deux ans, dans cette plaine céréalière, Jean-Paul Vivier produit jusqu'à 200 000 millions de larves chaque mois. Une activité nouvelle pour lui, possible douze mois par an, sans penser à la météo.
Mais pourquoi produire des vers de farine ? Les Français mangent de moins en moins de viande. Alors, il y a de moins en moins de carcasse broyée pour nourrir les dix millions d'animaux domestiques en France. La solution pour les chats, les chiens et d'autres oiseaux semble être les vers riches en protéines. Dans cette société, les ingénieurs agronomes ont fait le choix de cette production écologique, comme l'explique Sébastien Crépieux, un responsable.
Mais ce qu'il plaît aux agriculteurs, c'est le circuit court. Le son de blé nourrit les vers. Les déjections des vers fertilisent les champs des paysans. Rémi Petoton, jeune agriculteur de 28 ans a investi ses économies dans la diversification en grande partie pour des raisons financières. C'est un moyen aussi de faire des économies. Il consomme actuellement deux fois moins d'engrais chimique et n'a plus jamais recours au vétérinaire.
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