Brevet des collèges : l'Éducation nationale va porter plainte après la fuite des sujets d'histoire-géo

A.B.
Publié le 30 juin 2022 à 22h02, mis à jour le 30 juin 2022 à 22h58

Source : JT 13h Semaine

Le ministère de l'Éducation nationale a annoncé ce jeudi qu'il allait porter plainte après la fuite de sujets des épreuves du brevet.
Ces dernières doivent se tenir vendredi.
Les sujets de secours seront donc utilisés pour les épreuves d'histoire-géographie et de sciences.

Alors que de nouvelles épreuves du brevet des collèges doivent se tenir vendredi en France, le ministère de l'Éducation nationale a annoncé, vendredi à l'AFP, son intention de porter plainte. La raison : une fuite de sujets. Ceux de secours seront donc utilisés pour les épreuves d'histoire-géographie et de sciences de vendredi en raison d'une "fuite avérée", a affirmé le ministère qui va déposer plainte et lancer en parallèle une enquête administrative interne. Selon la rue de Grenelle, la fuite a été repérée via des "photos des sujets circulant sur (la messagerie) WhatsApp".

Une autre affaire en 2019

Ce jeudi après-midi, les collégiens ont planché sur les épreuves de français puis de maths. Plus de 850.000 élèves de troisième passent ces épreuves à travers l'Hexagone, dont 770.863 en série générale, selon les chiffres donnés par le ministère de l'Éducation nationale. L'examen doit se poursuivre vendredi avec celles d'histoire-géographie et d'éducation morale et civique et les sciences qui regroupent les sciences de la vie et de la terre (SVT) et la technologie. 

Le brevet des collèges qui s'évalue sur un total de 800 points, se base pour moitié sur un contrôle continu pour les élèves de troisième. Le ministère de l'Éducation nationale a déjà été contraint cette année d'utiliser son volet de sujets de secours pour le bac de français de la voie générale en raison d'une erreur dans un centre d'examen où les sujets initialement prévus avaient été distribués à la place de ceux de philosophie.

En 2019, une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris après des fuites concernant les épreuves de mathématiques des séries générales relayées par la messagerie privée Whatsapp ou par SMS. Dans la foulée, un total de 21 personnes avaient été placées en garde à vue et quatre d'entre elles avaient été mises en examen, parmi lesquelles deux candidats et un surveillant. 


A.B.

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