L’accès aux écrans des enfants de moins de deux ans n’est pas recommandé.L’exposition prolongée des écrans peut favoriser les troubles du sommeil.La surutilisation de supports numériques contribue au risque de surpoids et d’obésité.
Du téléviseur à l’ordinateur, passant par les consoles de jeu ou les téléphones, les écrans se sont développés sous des aspects multiples en un quart de siècle. Le problème, c’est qu’ils sont déjà très, si ce n’est trop, familiers aux enfants. Si l’aspect psychologique d’une exposition prolongée des écrans sur la vie des jeunes est souvent exploré, découvrons ensemble les nombreuses conséquences physiques.
Que ce soit à la maison, chez des amis, à l’école ou encore en pleine rue, les écrans sont partout. Il est parfois difficile d’empêcher les enfants de les utiliser, bien que l’on sache combien les effets négatifs sur leur développement affectif, cognitif et moteur sont nombreux. Si de multiples études s’intéressent aux conséquences long terme d’une exposition prolongée des écrans sur la santé des enfants, aucune d’entre elles ne fait autorité mondialement. Les chercheurs parviennent toutefois à s’accorder sur plusieurs points qui n’ont de cesse d’alerter les parents, soucieux de prendre soin de leur progéniture.
Pas d’écran avant l’âge de deux ans ?
En France, Santé Publique France recommande au sein de sa dernière étude en date du 12 avril 2023 de ne pas laisser les enfants de moins de deux ans devant les écrans, et de ne pas autoriser les enfants de 2 à 5 ans à rester plus d’une heure les yeux rivés devant la télévision ou un téléphone portable. Les enfants entre 6 et 11 ans ne doivent quant à eux pas être exposés plus de 2h par jour aux écrans de loisirs (hors temps scolaire).
Quid de la réalité ? D’après l’étude Elfe, basée sur le suivi de plus de 18.000 familles, dès l’âge de deux ans, un enfant français passe en moyenne 56 minutes au quotidien devant un écran. En 2013, c’était déjà 6 minutes de moins, par rapport aux données révélées par l'étude Nutri-Bébé. Un chiffre en constante évolution, tout comme l’augmentation des risques sur la santé physique de votre enfant.
Quand la sédentarité affecte tout le corps des enfants
Les chercheurs de l’étude Courbet & Forquet-Courbet, datée de 2019, mettent également en évidence une corrélation entre un temps accru d’exposition aux écrans et l’accentuation de comportements sédentaires. Un enfant qui passe sept heures assis devant un ordinateur se dépensera naturellement moins qu’un autre qui joue au ballon à l’extérieur.
Ce dernier risquera également d’abîmer davantage sa vue, encore fragile, car une utilisation prolongée des écrans peut causer une sécheresse oculaire, sans parler de sa mauvaise posture qui peut lui provoquer des douleurs au dos.
Enfin, la sédentarité peut également l’inciter à ne pas surveiller son alimentation, raison pour laquelle la surutilisation des écrans contribue au risque de surpoids et d’obésité chez les jeunes et les moins jeunes.
La lumière bleue en grande coupable du manque de sommeil
L’institut de recherche et de documentation pédagogique fait aussi le parallèle entre les écrans et les troubles du sommeil, faute en partie, à la lumière bleue, une hormone nécessaire à l’endormissement. Si certains l’ignorent, les jeunes ressentent davantage les effets de la lumière bleue parce que leurs yeux ne la filtrent pas aussi bien que ceux des adultes.
En parallèle, l’excitation qu’ils peuvent parfois éprouver devant un contenu qui les stimule crée de la dopamine, l’hormone du plaisir immédiat, ce qui peut retarder l’horaire du coucher mais aussi favoriser une dissociation de la réalité.
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