Coronavirus : comment bien occuper son temps en période de confinement

Confinement : le chien n'a jamais autant été le meilleur ami de l'homme

Publié le 19 mars 2020 à 14h36
Confinement : le chien n'a jamais autant été le meilleur ami de l'homme

Source : CINDY ORD / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

AU PIED ! - Loyal, intelligent, dévoué, affectueux, mais pas que... Le chien pourrait bien devenir aussi une arme anti-confinement. Bien sûr, rappelons-le, pour une sortie brève, en solo et proche du domicile. Cela n'a pas échappé aux internautes, qui se régalent de cette situation.

En cette période d'enfermement imposé par la pandémie de coronavirus, promener son chien est devenu l'un des moyens les plus prisés pour échapper quelques instants au confinement. Du coup, même ceux qui préféraient habituellement les chats tombent sous le charme canin. 

Cet attachement soudain n'a pas manqué de faire rire sur les réseaux sociaux, et les vidéos de chats, habituellement reines de Twitter, laissent peu à peu la place à des images de chiens à l'air résigné, avec par exemple comme seul commentaire : "tu m'as déjà sorti 38 fois", ou encore "la vache !Tout le quartier m'a promené".

Lire aussi

De leur côté les propriétaires de chiens, devenus malgré eux les stars d'internet, devront désormais s'habituer, pour chacune de leur sortie quotidienne avec leur animal à quatre pattes, à effectuer celle-ci avec une attestation en main, ce qui là-aussi fait sourire... 

"J'adopte un chien"

D'autres, plus filous, pourraient bien avoir des velléités de contacter la SPA pour chercher à adopter un chien en urgence. Mais attention au retour de bâton, préviennent les internautes soucieux du bien-être animal : "Ce ne sont pas des objets qu'on peut prendre et ensuite abandonner dans un coin lorsqu'on en a plus besoin", peut-on lire.

Pour d'autres enfin, avides de profiter de la situation - ou juste pour faire sourire -, un service de location de chiens serait à l'étude.

En Espagne, certains habitant sortent avec des peluches

Ce phénomène a déjà essaimé chez nos voisins italiens et espagnols, encore plus durement touchés par l'épidémie de Covid-19. Bien qu'il y ait environ 27 millions de chiens en Italie, selon l'ONG environnementale Legambiente, on a même vu des Romains promener des cochons... 

D'autres vidéos satiriques montrent des gens promenant de faux chiens. Certains s'y sont même essayés dans la réalité, obligeant le maire de la petite ville sarde de Mamoiada à spécifier qu'on ne pouvait promener que des chiens "vivants". Même constat en Espagne, où faute de chien, certains habitants ont osé sortir avec des peluches. 

Un homme s'est ainsi fait interpeller par la police lundi soir avec un chien en peluche tenu en laisse dans les rues de Palencia, dans le nord de l'Espagne. Ce faux promeneur a rapidement ramassé son faux toutou lorsqu'une voiture de police s'est arrêtée à côté de lui, fenêtre baissée, pour lui demander de rentrer chez lui, comme le montre une vidéo partagée par un syndicat de policiers et devenue virale. "La police lui a demandé de rentrer chez lui mais ne l'a pas sanctionné", a indiqué une porte-parole de la sous-préfecture de Palencia à l'AFP.

Lire aussi

A Madrid, les locations de chiens ont le vent en poupe

A Madrid, le meilleur ami de l'homme, dont aucune preuve ne montre qu'il transmet le virus, est ainsi devenu un sésame pour sortir, si bien que certains promeneurs professionnels peinent à trouver du travail. "J'ai appelé certains de mes clients, des personnes âgées qui vivent seules, pour leur demander si elles avaient besoin d'aide mais elles m'ont répondu que non, que ça irait", confie à l'AFP David Sanchez, promeneur de chiens de 47 dans le quartier madrilène de Tetuan.

A l'inverse, un autre commerce canin a le vent en poupe : les locations de chiens. "Si quelqu'un veut prendre l'air, je loue mon chien pour que tu aies un sauf-conduit", peut-on ainsi lire sur le site d'échange entre particuliers Milanuncios.

Face à la polémique suscitée par ces propositions malhonnêtes, le site d'échange espagnol Wallapop s'est vu obliger d'appeler ses usagers à lui signaler ce type d'annonce pour les supprimer. "Nous sommes totalement contre cette activité", a martelé l'entreprise sur Twitter.


Virginie FAUROUX

Tout
TF1 Info