ÉDUCATION - Dans les 19 départements confinés, les classes d'écoles maternelles, élémentaires et des lycées fermeront désormais "au premier cas de contamination" de Covid-19. Objectif : enrayer la propagation du virus.
Face à l'aggravation de l'épidémie de coronavirus dans les écoles, Jean-Michel Blanquer renforce les mesures dans les écoles. Le ministre de l'Éducation a annoncé vendredi qu'un seul cas de Covid-19 dans une classe des 19 départements confinés entraînera désormais sa fermeture.
"Nous devons renforcer les mesures sanitaires dans le milieu scolaire (...) À partir de la semaine prochaine, dans les départements concernés, nous fermerons chaque classe au premier cas de contamination" alors qu'il fallait trois cas auparavant, a-t-il indiqué lors d'un point presse. "Cela va nécessairement signifier plus de fermetures de classes dans les prochains jours" et "forcément des inconvénients", a admis le ministre, précisant que cela concernerait "tous les niveaux scolaires", de la maternelle au lycée.
Les parents pourront demander à bénéficier d'un arrêt de travail pour garder leurs enfants, a encore indiqué le ministre.
Pour permettre une continuité pédagogique dans les endroits en forte tension, où l'épidémie a parfois décimé les effectifs, il a par ailleurs promis de renforcer les moyens de remplacement des enseignants : "Les rectorats concernés pourront recruter davantage."
La vaccination des professeurs en priorité
Alors que les décisions de fermeture se prenaient jusqu'ici conjointement avec les préfets et les autorités de santé, "l'Éducation nationale pourra désormais en décider seule" de façon à "accélérer les délais". L'annonce de Jean-Michel Blanquer vise à répondre aux voix qui s'élèvent depuis plusieurs jours, notamment dans la classe politique, pour demander la fermeture des écoles face à la recrudescence des cas de Covid-19 qui y sont constatés.
Le nombre d'élèves contaminés a augmenté en une semaine, passant de plus de 15.000 à plus de 21.000 (soit un taux de 0,17% contre 0,13% il y a une semaine). "La courbe de positivité en milieu scolaire reste inférieure à celle constatée en novembre 2020", a tenu à souligner Jean-Michel Blanquer.
Alors que les lycées sont tous passés en demi-jauge dans les départements où l'épidémie circule le plus, cette mesure n'a pas été généralisée aux collèges, contrairement à ce que réclamaient la plupart des syndicats pour limiter les brassages. Reconnaissant que la cantine est le "maillon faible" de la journée, Jean-Michel Blanquer a cependant jugé utile de la maintenir, car elle joue "un rôle fondamental dans la vie des élèves", notamment les plus défavorisés.
Pour tenir jusqu'à la fin de l'année scolaire, Jean-Michel Blanquer mise sur la vaccination pour les professeurs qui pourra "se déployer d'ici fin avril" et la montée en puissance des tests salivaires. Mais la semaine dernière, sur 320.000 tests proposés, seuls 200.000 tests ont été réalisés, soit un taux d'acceptation de 65%. "Nous pensions qu'il y aurait un taux d'acceptation très fort ; on ne peut pas forcer les familles", a reconnu le ministre. "Nous allons faire en sorte que les résultats des tests arrivent le plus rapidement possible."
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