Difficultés d’écriture : comment la graphothérapie peut permettre à votre enfant de rattraper son retard

par Marjorie RAYNAUD pour TF1 INFO
Publié le 7 juin 2023 à 19h15
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

40 % des parents considèrent que leurs enfants souffrent de retards d’apprentissage divers à cause de l’épidémie de Covid-19.
Plusieurs causes peuvent pousser à consulter un graphothérapeute.
Attention à ne pas confondre la graphologie avec la graphothérapie.

Outre l’impact psychologique, l’épidémie de Covid-19 a également eu un effet négatif sur les enfants et leurs apprentissages. Selon un sondage mené par Opinion Way pour Fischer Price en 2022, 40 % des parents français interrogés constatent que leurs enfants ont pris du retard sur l’acquisition du langage, l’apprentissage de l’écriture ou encore la sociabilisation. Si votre enfant a des difficultés à écrire, c’est peut-être qu’il souffre de dysgraphie : ce trouble aux multiples causes affecte le tracé de l’écriture. Que ce soit lié à sa posture, sa façon de tenir le stylo, son hyperactivité ou son manque d’attention, peu importe, il existe une façon de rattraper son retard. La graphothérapie consiste à rééduquer l’écriture, mais aussi à corriger les mauvaises habitudes prises au fil des premières années d’apprentissage. Alors à qui ça s’adresse, quelles sont les méthodes et combien ça coûte ? Voici ce qu’il faut savoir sur la graphothérapie.

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Dans quels cas consulter un graphothérapeuthe ?

Les graphothérapeuthes tiennent d’abord à préciser qu’il n’y a pas d’âge requis pour une première consultation. “Les patients que je reçois sont d'âges très différents. Si très souvent les soucis de dysgraphie se révèlent vers la Classe Préparatoire (CP), je peux avoir des enfants plus âgés, dont certains sont même au lycée !” précisait la spécialiste Claudia Cohen à Parents.fr en 2021. On envisage de consulter un graphothérapeuthe lorsque l’écriture est illisible, que l’exercice est perçu comme un véritable calvaire pour l’enfant ou encore s’il met plus de temps que les autres à rédiger une même phrase. Un enfant qui tient mal son stylo ou gesticule lorsqu’il doit écrire peut également souffrir de dysgraphie sans le savoir. 

Alors que la graphologie permet de déceler l’identité ou la personnalité d’une personne par l’écriture, un enfant qui écrit avec “des mots trop gros, ou trop serrés”, comme l’explique Claudia Cohen, peut servir de signal d’alarme. La plupart du temps, l’enseignant ou le parent remarque rapidement si l’enfant a des difficultés d’écriture, à corriger le plus tôt possible.

Comment se déroule les séances de graphothérapie

Il est naturel de se demander comment, concrètement, les spécialistes travaillent pour permettre aux enfants (et aux adultes) de corriger leurs problèmes d’écriture. Après un premier entretien et un bilan de tests effectués, un graphothérapeuthe va établir les méthodes adaptées au problème décelé chez son patient. Pour les enfants, les spécialistes passent d’abord par un travail sur la motricité fine avant de leur faire revoir les bases de l’écriture.

Combien coûte une graphothérapie et combien de séances faut-il prévoir ?

Le but de cette thérapie est de corriger les problèmes d’écriture, d’améliorer sa plume, sa vitesse de rédaction, mais aussi la lisibilité de ses écrits. D’un patient à un autre, un graphothérapeuthe ne prescrira donc pas le même nombre de séances. D’après Claudia Cohen, “pour un cas de dysgraphie moyenne, il faut compter entre 5 et 10 séances. Si le cas est plus lourd, le maximum est généralement de 20 séances.” Pour la première séance “bilan”, il faut généralement compter entre 100 et 200 euros, puis 60 euros de l’heure pour les prochaines. La sécurité sociale ne prend pas en charge le remboursement de cette thérapie, mais certaines mutuelles peuvent indemniser une partie des frais.


Marjorie RAYNAUD pour TF1 INFO

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