NOUVEAUTÉS - La nouvelle version de la plateforme d'admission post-bac a connu quelques modifications, visant surtout à réduire l'attente et le stress des lycéens ou étudiants en réorientation.
C'était l'un des principaux reproches adressés l'an dernier au successeur d'APB : le nouveau dispositif générait stress et angoisse chez les candidats. Alors que les lycéens de Terminale voulant entamer des études supérieures et les étudiants en réorientation pourront s'inscrire dès ce 22 janvier sur Parcoursup, la plateforme d'admission post-bac a connu quelques modifications, visant surtout à réduire l'attente des jeunes.
Pour rappel, l'an dernier, après l'inauguration de la nouvelle application destinée à recueillir et gérer les vœux d'affectation des futurs étudiants de l'enseignement supérieur public français, nombreux sont ceux qui avaient découvert avec stupéfaction être 2.000 ou 3.000e sur liste d'attente pour des filières non sélectives. Autant de candidats qui consultaient tous les matins leur compte pour savoir si leur rang avait avancé, ou s'ils étaient acceptés dans une filière de leur choix. Pour certains, l'incertitude s'était même prolongée jusqu'à la fin août.
En 2019, la phase des réponses données par les établissements, suivies de celles des candidats, sera ainsi bien plus courte qu'en 2018, s'étalant du 15 mai au 19 juillet, contre jusque fin août l'an dernier. Pour permettre d'accélérer les files d'attente, les délais de réponse des candidats ont en outre été réduits : du 15 au 19 mai, soit cinq jours pour répondre, puis seulement trois à partir du 20 mai. L'an dernier, ils avaient une semaine, jusqu'au 26 juin.
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Des entretiens individuels et collectifs
Toujours dans le but de diminuer le stress des jeunes, et afin que le candidat puisse estimer ses chances d'être pris, chaque formation portera désormais le rang d'attente du dernier accepté l'an dernier.
En outre, afin d'aider les candidats n'ayant reçu que des réponses négatives à partir de la mi-mai à définir un nouveau projet d'orientation, des entretiens individuels et collectifs leur seront à présent proposés.
Mais il est une caractéristique, à savoir la principale et celle qui la différencie de son prédécesseur APB, que conserve Parcoursup 2019 : les candidats n'ont pas la possibilité de classer leurs vœux. Et ce bien qu'une partie des opposants à Parcoursup, dont un syndicat des enseignants du supérieur, le Snesup-FSU, et des économistes, prônaient précisément le retour à une hiérarchisation des vœux. Selon la ministre Frédérique Vidal, cette mesure permet en effet d'éviter l'autocensure dans l'expression des choix.
Jusqu'au 14 mars pour formuler ses vœux
Pour rappel, l'an dernier, quelque 812.000 jeunes s'étaient inscrits sur la plateforme qui recense cette année, avec l'arrivée des instituts de formation des soins infirmiers (IFSI) et les instituts du travail social (IRTS), quelque 14.000 formations (publiques et privées pourvu qu'elles soient reconnues par l'Etat).
Comme l'an dernier, les jeunes auront jusqu'au 14 mars pour formuler leurs vœux, avec finalisation des dossiers possible jusqu'au 3 avril. C'est donc ensuite que les choses s’accéléreront pour pallier la lenteur reprochée au processus l'an dernier et qui avait aussi posé des difficultés d'organisation aux universités et surtout aux lycées, certains ne connaissant pas la liste définitive de leurs classes de BTS et de classes prépa à quelques jours de la rentrée. Ce calendrier resserré faisait partie des annonces faites par la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal dès septembre.