Les enseignants ne sont pas épargnés par le Covid si bien que certaines académies font appel aux retraités.Claudine Navel, 62 ans, effectue un remplacement dans une école maternelle.
Pour Claudine Navel, professeure des écoles retraitée, les grasses matinées ont été de courte durée. À 62 ans et après seulement quatre mois de retraite, l'Inspection académique appelle Claudine début janvier pour un remplacement dans une école maternelle. C'est une situation exceptionnelle liée aux très nombreuses absences générées par le Covid. Accepter était une évidence. "C'est rendre service. C'est être utile et ça me semblait quand même essentiel", lance-t-elle.
Le plus important pour elle, c'est que les classes ne ferment pas mais aussi de pouvoir continuer encore un tout petit peu d'exercer ce métier qu'elle aime tant. Partager cette classe avec Claudine, c'est un plaisir pour Marie Jalabert, qui travaille ici depuis un an. "Elle est beaucoup à l'écoute des enfants, c'est ce que j'aime beaucoup. Elle échange beaucoup avec eux, elle est super", apprécie la jeune enseignante.
Les parents d'élèves sont quant à eux soulagés. Quand on sait que la nouvelle maîtresse a 42 ans d'expérience, cela rassure.
Au début des vacances de février, Claudine devrait raccrocher définitivement et se consacrer à la marche, au yoga et à la lecture, ses autres passions.
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