Les influenceurs vantent les mérites de produits les plus divers, moyennant finance.Certains travaillent en famille, avec des enfants parfois très jeunes.Une loi va bientôt mieux encadrer cette activité.
Sur les réseaux sociaux, on retrouve de plus en plus de familles qui mettent en scène leur quotidien et font, contre rémunération, la promotion de produits de marque. Les enfants sont souvent mis à contribution. Des millions d’abonnés suivent ces familles, dont les pratiques commerciales vont être davantage encadrées.
Des recettes bloquées sur un compte bancaire
Sandra, mère d’Adorfamilly, et son fils de 15 ans, ont rendez-vous avec leur agent pour en savoir plus. "À chaque fois qu’il y a un partenariat ou une campagne, il faut bien préciser qu’on est dans une campagne rémunérée, sponsorisée ou promotion publicitaire", leur explique Marvin Darmon, directeur général de l'agence Monsieur Darmon.
Autre changement, si l'enfant apparaît dans une vidéo, 90% des recettes générées devront être bloquées sur un compte jusqu’à sa majorité.
Pour la famille de Nacima Kidadi, les habitudes ne devraient pas trop changer. Si souvent ses trois enfants participent aux vidéos, la plupart du temps, c’est Nacima seule qui fait du placement de produits. Ce qui n’était au départ qu'un loisir pendant le confinement est devenu son métier.
En attendant l’entrée en vigueur de la loi, c’est à chaque famille de poser des limites sur le travail des enfants en fonction de leur éthique personnelle. Et à l'avenir, les mineurs seront protégés par la loi. En cas de non-respect des règles, les influenceurs s'exposeraient à deux ans d’emprisonnement et 300.000 euros d’amende.
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