Emploi au Parlement européen : Christophe Castaner "convaincu" que la dénonciation de Marielle de Sarnez est "calomnieuse"

Publié le 30 mai 2017 à 9h08, mis à jour le 30 mai 2017 à 9h14
Emploi au Parlement européen : Christophe Castaner "convaincu" que la dénonciation de Marielle de Sarnez est "calomnieuse"

MODEM - Invité de LCI mardi matin, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a pris la défense de la ministre Marielle de Sarnez, visée par une enquête après avoir été mise en cause par le FN pour l'emploi d'une collaboratrice au Parlement européen.

Christophe Castaner joue les pompiers de l'exécutif. Après les mises en cause successives de Richard Ferrand et de Marielle de Sarnez, le porte-parole du gouvernement s'est employé, mardi matin sur LCI, a défendre ces ministres.

Marielle de Sarnez fait l'objet d'une enquête du parquet de Paris après l'envoi en mars dernier d'une lettre de l'eurodéputée FN Sophie Montel - elle-même mise en cause dans une affaire de ce type - accusant l'actuelle ministre des Affaires européennes d'avoir fait travailler une collaboratrice parlementaire au service de son parti. 

Une vraie différence avec le FN
Christophe Castaner, sur LCI

Pour Christophe Castaner, si l'affaire doit faire l'objet "d'une égalité de traitement devant la justice" - le FN étant poursuivi pour des emplois présumés fictifs -, "il faut lever tout doute sur cette dénonciation dont je suis convaincu qu'elle est calomnieuse". "On a des gens qui travaillent en circonscription électorale. Moi-même, comme député, j'avais un assistant à Paris et trois en province. Les quatre bossaient. C'est une vraie différence avec le FN."

Le porte-parole du gouvernement estime en outre que "le FN devrait répondre à la justice quand il est convoqué", allusion au refus de Marine le Pen de s'y rendre lorsqu'elle était en campagne pour la présidentielle. "Je suis convaincu que si Marielle de Sarnez était convoquée par la justice, elle s'y rendrait." 

Il défend à nouveau Richard Ferrand

Christophe Castaner a également défendu le ministre Richard Ferrand, mis en cause dans un montage immobilier et pour un emploi familial à l'Assemblée mais à propos duquel la justice estime que l'ouverture d'une enquête n'est pas fondée. 

"Il n'y a pas d'affaire Richard Ferrand, mais un débat. On est un peu dans l'amalgame. Richard Ferrand n'est pas en cause. On parle de pratiques de droit privé qui sont totalement légales."


Vincent MICHELON

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