INVITÉE POLITIQUE - Ce vendredi matin, sur LCI, Laurence Rossignol a qualifié les accusations de "misogynie" de François Fillon envers le "Canard Enchaîné", de "hold-up" du féminisme. La ministre des familles a aussi reproché aux "députés de droite" d'avoir obtenu le rejet du Conseil constitutionnel sur l'interdiction de la fessée.
Ce vendredi 27 janvier, Laurence Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, était l'invitée d’Audrey Crespo-Mara sur LCI. Elle est principalement revenue sur la polémique qui entoure le couple Fillon depuis mercredi, le Canard Enchaîné ayant assuré que Penelope Fillon a eu un emploi fictif d'assistante parlementaire de son mari.
Face à ces accusations, François Fillon avait dénoncé la "misogynie" de l'article du "palmipède". Mais pour Laurence Rossignol, cette posture "féministe" du candidat LR "n'est pas recevable [...] ce n'est pas crédible, c'est un petit hold-up". François Fillon, et nombreux de ses proches, se défend en affirmant que cet emploi est légal. Mais pour la ministre des familles, "il y a un doute sur la réalité de cet emploi", pas sur sa légalité. Et Laurence Rossignol de soutenir qu'"on finira par interdire l’embauche des membres des familles", car "l’interdiction est le meilleur moyen de lever les ambiguïtés".
On ne peut pas être candidat de la transparence et s’indigner quand elle est à l’œuvre.
Laurence Rossignol
Rossignol, la gauche et la fessée
Soutien affiché de Manuel Valls, Laurence Rossignol a pourtant fait une éloge de Benoît Hamon. Celui-ci serait un bon meneur d'une "gauche d’opposition la plus transformatrice possible". La ministre avance que "Benoît Hamon porte un projet d’avenir, de transformation de la société, de régénérescence de la gauche". Mais, pour ce qui est des "enjeux actuels", du présent, mieux vaut Manuel Valls.
"Je soutiendrai le candidat élu par les #PrimairesGauche " @laurossignol #LCImatin — LCI (@LCI) January 27, 2017
Enfin, rapidement, Laurence Rossignol est revenue sur la décision du Conseil constitutionnel de ne pas interdire la fessée. Pour la ministre, c'est la faute des députés de l'opposition, lesquels ont déféré cette mesure devant le Conseil. Elle en conclut ceci : "Les députés de droite revendiquent le droit de frapper des enfants".
"Je suis très choquée que les députés de droite revendiquent le droit de frapper des enfants" @laurossignol #LCImatin — LCI (@LCI) January 27, 2017
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