Le second tour de l'élection présidentielle 2017

INFO LCI - 12 arrestations après le déploiement d'une banderole anti-FN sur la Tour Eiffel par Greenpeace

par Matthieu JUBLIN
Publié le 5 mai 2017 à 10h13, mis à jour le 5 mai 2017 à 10h26
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Source : Sujet JT LCI

MESSAGE - Plusieurs militants de l'ONG écologiste se sont suspendus au premier étage de Tour Eiffel, vendredi matin, et ont déployé une banderole anti-Front national sur laquelle est inscrite "liberté, égalité, fraternité". Selon nos informations, 12 arrestations ont eu lieu.

À deux jours du second tour, l'ONG écologiste Greenpeace a voulu marquer les esprits. Vendredi matin, plusieurs militants de Greenpeace se sont suspendus au premier étage de la Tour Eiffel et ont déployé une banderole anti-Front national sur laquelle est inscrite "liberté, égalité, fraternité". L'inscription "#resist" apparaît également sur la banderole. En fin de matinée, selon nos informations, 12 personnes avaient été arrêtées.

Selon la préfecture de police, cette "action médiatique" a débuté à 5h25 et est l'oeuvre d'une "dizaine de membres de l'association". Peu avant 8 heures, la banderole d'environ 30 mètres sur 10 était entièrement déployée sous le premier étage de la Tour Eiffel, entre deux pilliers. Si le FN n'est pas explicitement mentionné sur la banderole, l'organisation a publié dans la foulée un tweet exprimant son opposition au parti de Marine Le Pen. 

"Un filet de protection a été dégradé par l'action des militants", ajoute la préfecture de police, qui précise que les pompiers du groupe de recherche et d'intervention en milieu périilleux et des policiers du groupe escalade de la Direction de l'ordre public et de la circulation sont intervenus. La préfecture de police affirme enfin que cette action "révèle d'évidence, dans le contexte actuel, des dysfonctionnements dans le dispositif de sécurité de la Tour Eiffel".

Cette action vise selon Greenpeace à "mettre en garde contre le projet de Marine Le Pen et ce qu'il représente comme risques pour les associations et au-delà", a déclaré à l'AFP Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. "Liberté, égalité, fraternité: il est plus qu'urgent de défendre ces valeurs, particulièrement menacées par le Front national", a poursuivi M. Julliard. "Les défendre est indispensable pour mener à bien notre combat environnemental", a-t-il ajouté.

"Greeenpeace s'inquiète de ces temps de résurgence des nationalismes, en Turquie, en Hongrie et des risques de restriction de la liberté d'association. C'est dans notre mission de nous y opposer", a déclaré M. Julliard. "Un monde écologique, en paix, passe par (la nécessité de) s'opposer à tout ça", a-t-il dit.

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Matthieu JUBLIN

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