PUNCHLINE - Quelques semaines après l'échange musclé entre Philippe Poutou et Marine Le Pen lors du débat du premier tour avec les onze candidats, le député PCF Jean-Jacques Candelier souhaite mettre en place la fameuse "immunité ouvrière" imaginée par l'ex-représentant du NPA.
"Nous, quand on est convoqué par la police, on n'a pas d'immunité ouvrière. Désolé, on y va". L'expression avait été trouvée par Philippe Poutou lors du débat présidentiel à onze candidats le 4 avril dernier. Le représentant du NPA s'adressait alors à Marine Le Pen qui avait, quelques semaines plus tôt, invoqué son immunité parlementaire pour ne pas avoir à se rendre à une convocation policière.
Si la petite phrase n'était pas passée inaperçue, notamment sur les réseaux sociaux, elle pourrait également désormais de s'inviter dans le débat législatif. Le 27 avril dernier, le député PCF Jean-Jacques Candelier a ainsi déposé une proposition de résolution pour la création d'une commission d'enquête chargée d'étudier la création d'une "immunité ouvrière".
"Protéger les syndicalistes"
Dans cette proposition, le député de la 16e circonscription du Nord affirme : "La mise en place de cette mesure permettrait donc de protéger les syndicalistes en leur permettant d’assurer pleinement leurs pouvoirs de représentation, y compris d’action revendicative au service de l’intérêt général".
Ce sera la nouvelle assemblée, constituée en juin prochain après les élections législatives, qui sera chargée de statuer sur cette demande. Et Jean-Jacques Candelier ne pourra même pas voter sa propre proposition. En effet, âgé de 72 ans, il ne sera pas candidat à sa réélection.
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