SAUVÉ MAIS PAS TROP - Tout en confirmant sa non-investiture par la REM, Richard Ferrand a expliqué que le mouvement de la future majorité présidentielle n'investirait personne "a priori" face à l'ancien Premier ministre. Une bonne nouvelle pour lui, mais à relativiser.
Manuel Valls a "salué" ce jeudi la décision de La République en marche!, le parti d'Emmanuel Macron, de ne pas investir de candidat dans sa circonscription, et précisé qu'il s'y présenterait en "homme libre".
Dans un communiqué, l'ancien Premier ministre affirme : "J'ai pris connaissance du choix d'En Marche! pour la première
circonscription de l'Essonne. Je salue cette décision. C'est donc en homme libre mais fort d'une identité politique claire, revendiquée, assumée -républicain, progressiste, de gauche- que j'agis." En prenant bien soin de ne pas mentionner une seule fois dans son communiqué les deux lettres du PS.
Twitter conditionne l'affichage des tweet au dépôt de traceurs “réseaux sociaux” permettant de suivre votre navigation sur nos services.
Pour afficher ce post, vous pouvez cliquer sur “paramétrer mes cookies” et accepter les traceurs liés à la finalité “réseaux sociaux”.
Sans une telle acceptation, vous ne pourrez pas accéder à ce tweet.
Pour plus d’information, visitez la politique « cookies » Twitter.
"On ne claque pas la porte au nez à un ancien Premier ministre qui a envie de nous rejoindre"
Comme le suggérait le secrétaire général de La République En Marche !, Richard Ferrand, lors de la conférence de presse de présentation des candidats investis par le mouvement en vue des élections législatives, la Commission d'investiture a en effet décidé de ne pas investir "a priori" de candidat dans la première circonscription de l'Essonne, celle-là même où l'ancien Premier ministre avait demandé avec force insistance, mardi 9 mai, l'investiture du mouvement du président de la République. "Au moment où nous voulons rassembler largement, il ne faut pas donner l’impression de rejeter, d’humilier, dans une vindicte", a expliqué Richard Ferrand. "On ne claque pas la porte au nez à un ancien Premier ministre qui a envie de nous rejoindre."
Ce qui ne veut pas dire que Manuel Valls sera investi. "Le conseil d'administration a décidé d'examiner ce cas particulier et nous avons jugé qu'il ne répondait pas aux critères", a expliqué le député du Finistère, invoquant notamment l'argument du renouvellement présent dans le programme d'Emmanuel Macron, qui voulait qu'on ne pouvait "exercer plus de trois mandats identiques successifs". Or, Manuel Valls est député d'Evry depuis 2002, et aurait alors entamé son quatrième mandat, ce qui aurait fait tache.
L'ex-Premier ministre ménagé
Mais pour ne pas verser dans "l'humiliation" de l'ancien Premier ministre, qui a été régulièrement renvoyé dans les cordes par les proches d'Emmanuel Macron ces derniers jours, la REM a tout de même tenu à faire le ménage dans sa circonscription. En effet, le patron de la Commission d'investiture Jean-Paul Delevoye avait expliqué mardi 10 mai qu'une "candidate avait déjà été investie" dans le fief de Manuel Valls. Jusqu'au bout, la décision a été dans la balance, et selon nos informations, c'est à Emmanuel Macron qu'il a appartenu de trancher dans ce dossier.
Reste désormais à savoir si le Parti socialiste pourra bel et bien investir Manuel Valls, alors qu'il a ouvert une procédure d'exclusioin contre lui, le 6 avril, suite à son soutien public à Emmanuel Macron et sa "trahison" de Benoît Hamon. Contacté par LCI, le PS s'en tient à ce qu'il répète depuis quelques jours : "Les investitures seront finalisées autour du 20-21 mai. Si des candidats ont voulu solliciter l'investiture d'En Marche ! et que cela leur a été refusé, on les traitera au cas par cas".
Suivez toute l’actualité sur notre page dédiée à l’élection présidentielle
Découvrez comment votre commune a voté sur nos pages résultats de l’élection présidentielle
Sur le
même thème
même thème
Tout
TF1 Info
TF1 Info
- 1VIDÉO - Guerre en Ukraine : à Kiev, le boom du tatouage patriotePublié aujourd'hui à 16h53
- 2Léonard De Vinci : la Joconde dévoilée par la sciencePublié aujourd'hui à 16h49
- 3Guerre en Ukraine : qu'est-ce qu'une bombe incendiaire et comment son usage est-il régulé ?Publié aujourd'hui à 16h29
- 4Orages : les images de la foudre qui a frappé Paris dimanche soirPublié aujourd'hui à 16h28
- 5Burkini : retour sur plusieurs années de polémiques estivalesPublié aujourd'hui à 16h18
- 6TÉMOIGNAGES - "Je ne dormais plus" : le fléau de l'addiction au porno chez les adosPublié aujourd'hui à 16h06
- 7"L'homophobie est un délit" : Idrissa Gueye forfait à cause d'un maillot du PSG au flocage arc-en-ciel ?Publié aujourd'hui à 16h00
- 8Le tueur présumé de Buffalo s'est-il référé au régiment ukrainien Azov ?Publié aujourd'hui à 15h57
- 9"Je suis devenue phobique" : une ville du Maine-et-Loire envahie par une sorte de super-fourmiPublié aujourd'hui à 15h55
- 10Otan : la Suède va officiellement demander son adhésionPublié aujourd'hui à 15h48
- InternationalFinlande, Suède : vers un élargissement de l'Otan
- InternationalÀ Buffalo, les États-Unis confrontés à une nouvelle tuerie de masse
- PolitiqueLe second quinquennat d'Emmanuel Macron
- InternationalLa journaliste Shireen Abu Akleh tuée par balle en Cisjordanie
- Culture, médias et divertissementEurovision 2022 : plus qu'un concours de chant