Menace terroriste sur le 1er tour : la note confidentielle inquiétante des services de renseignement

Publié le 22 avril 2017 à 14h48

Source : JT 20h WE

DANGER - Les services de renseignements et de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) ont publié une note secrète sur les risques et les menaces qui pèsent sur l'élection présidentielle. Le Parisien en a dévoilé quelques extraits ce samedi.

C'est un scrutin sous haute surveillance. Après l'attentat qui a coûté la vie à un policier jeudi soir sur les Champs Elysées, la tension est montée d'un cran à propos de la sécurité du scrutin présidentielle ce dimanche. Les services de renseignements et de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) ont publié une note confidentielle qui pointe la "menace djihadiste", jugée "constante et prégnante", comme le révèle ce samedi Le Parisien.

Attentat sur les Champs-Elysées : les témoins de la scène racontentSource : JT 20h WE

"La présence policière durant l'ouverture des bureaux de vote est indispensable", explique la note qu'a pu consulter le quotidien. "Des prises de contact avec les présidents des bureaux de vote et la présence d'effectifs équipés devront être prévues lors des scrutins et jusqu'à la fin des dépouillements, ainsi que dans les préfectures, lieux de centralisation et de validation des résultats". 

Des débordements aussi redoutés

Afin de sécuriser les bureaux de vote, plus de 50.000 policiers et gendarmes, ainsi que 7.000 militaires de l'opération Sentinelle seront mobilisés pour assurer la sécurité de l'élection présidentielle dans les 67.000 lieux de vote dans toute la France, Outre-Mer compris, comme l'a rappelé mardi, le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl. Pour disposer d'effectifs suffisants, "des restrictions de congés et des rappels sont imposés" aux agents.

Outre le terrorisme, les auteurs de la note (dont on ne sait pas si elle a été rédigée avant ou après la fusillade de jeudi soir) redoutent également des débordements en cas de qualification pour le second tour de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon. "Dans ce cas, des manifestations sont à envisager avec une quasi-certitude. Des mouvements d'extrême gauche, plus ou moins implantés, chercheront sans nul doute à organiser des manifestations dont certaines pourraient entraîner des troubles sérieux".

Suivez toute l’actualité sur notre page dédiée à l’élection présidentielle

Découvrez comment votre commune a voté sur nos pages résultats de l’élection présidentielle


Rania HOBALLAH

Tout
TF1 Info