SANS LUI - Au lendemain de sa défaite au premier tour de l'élection présidentielle, François Fillon a annoncé, lors du bureau politique de Les Républicains, qu'il ne mènerait pas la campagne législative pour son parti.
Ce sera sans lui. François Fillon a fait un passage express au bureau politique du parti Les Républicains pour annoncer qu'il ne mènerait pas la campagne de son parti en vue des élections législatives du mois de juin, selon une déclaration remise aux journalistes présents sur place.
Je n'ai plus la légitimité
François Fillon
"Ce combat, il est désormais entre vos mains. Je n’ai plus la légitimité pour le livrer avec vous. Je vais redevenir un militant de cœur parmi les autres. Je vais devoir penser ma vie autrement, panser aussi les plaies de ma famille", a déclaré le troisième homme de l'élection présidentielle et actuel député de Paris, qui va devoir désormais faire face à la justice puisqu'il a été mis en examen le 14 mars, entre autres, pour détournement de fonds publics dans le cadre de l'emploi présumé fictif de son épouse, Penelope.
Une affaire qui a considérablement perturbé sa campagne présidentielle. A l'en croire, la page de l'élection présidentielle est désormais tournée pour la droite traditionnelle et se résume à la mission suivante : "Il s'agit d'éviter à notre pays le choc de l'extrême droite", a-t-il poursuivi, dans la droite ligne de son appel à voter Emmanuel Macron au second tour, contre Marine Le Pen.
Les législatives, ce sera sans lui
Après ce fiasco (François Fillon avait été donné à plus de 30% dans les sondages après sa victoire à la primaire de la droite et du centre et a échoué à 20%), place à l'opération sauvetage de la droite : "Avec les législatives, une autre bataille commence. J’ai la certitude que Les Républicains peuvent obtenir un score favorable, qui sera utile à la France", a-t-il poursuivi, appelant les membres de sa famille politique "à rester unis et à ne pas [se] disperser dans les combinaisons pré-électorales".
Un message pas si anodin, alors que les soldes de la campagne commencent à se régler à droite et que les appels à la démission du bureau politique, qui avait conforté la candidature de François Fillon, se font déjà entendre. "Au revoir, et bonne chance", a terminé l'ancien Premier ministre, qui se décrit désormais en "militant de coeur". Selon les informations qui ont fuité, le président de la région Rhône-Alpes-Auvergne Laurent Wauquiez, proche de Nicolas Sarkozy, s'est proposé pour mener la campagne au nom du parti.
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