PRÉSIDENTIELLE 2017 - Tout au long de sa campagne pour la primaire de la gauche, dont il est sorti victorieux, Benoît Hamon a pu s'appuyer sur un noyau dur de proches rencontrés au PS, à l'UNEF, mais surtout au Mouvement des jeunes socialistes (MJS). Ensemble, ils ont gravi les échelons du parti pour en conquérir l'aile gauche, et aujourd'hui le représenter à l'élection présidentielle.
Régis Juanico
Le député de la Loire, ancien trésorier du PS, est le porte-parole de Benoît Hamon dans cette campagne présidentielle. Les deux hommes se sont connus dans les années 90 dans des rassemblements de jeunes rocardiens, avant de se rapprocher au sein du Mouvement des Jeunes socialistes (MJS). "On avait le même parcours, les mêmes engagements, les mêmes objectifs", se souvient Régis Juanico, qui a succédé à Benoît Hamon à la tête du MJS en 1995. Depuis, il lui est toujours resté fidèle.
Mathieu Hanotin
Le député de Seine-Saint-Denis est le directeur de campagne de Benoît Hamon. "On attend deux qualités d’un directeur de campagne : ses capacités d’organisation, d’animation, et son sens politique. Mathieu a ces deux qualités", ont dit plusieurs de ses collaborateurs à Slate. Mathieu Hanotin est le spécialiste des campagnes gagnées avec surprise (exemple aux cantonales en 2008, aux législatives en 2012 et aux départementales pour Stéphane Troussel en 2015). Ancien cadre de l’UNEF, il a travaillé auprès de Pascal Cherki à la mairie de Paris, avant d’être nommé vice-président de Claude Bartolone au conseil général de Seine-Saint-Denis. C’est lui qui a organisé les meetings du candidat, souvent des succès, et qui par la mise en avant d’idées comme le revenu universel, a imposé à tous les sujets des débats. Surtout, il s’est bien gardé de faire entrer son candidat dans la campagne des petites phrases, à l’inverse de Manuel Valls entre les deux tours.
Jérôme Saddier
Ex-chef de cabinet de Benoît Hamon au ministère de la Communication, il est aujourd’hui directeur général de la Mutuelle nationale territoriale.
Alexis Bachelay
Benoît Hamon a choisi de nommer le député des Hauts-de-Seine porte-parole pendant cette campagne. Figure montante du PS, frondeur, il ne fait pas partie des proches historiques du candidat. Il est le co-fondateur de La Gauche forte, un collectif du PS conçu pour riposter aux arguments du FN ou de l’UMP, et il a été l’un des premiers signataires de La Fabrique socialiste. Il partage avec Benoît Hamon des idées marquées à la gauche du PS.
Ali Rabeh
Très proche de Benoît Hamon, Ali Rabeh est un homme clé de son parcours. Comme lui, il est élu de Trappes. Il a été le bras droit du candidat au PS, son directeur de campagne pour les législatives de 2012, son chef de cabinet à l’Economie sociale et solidaire ou encore son conseiller spécial quand il était ministre de l’Education nationale. Ali Rabeh a fait beaucoup de militantisme, a été formé à l’UNEF et au MJS. Il en a gardé un goût pour le porte-à-porte et la coordination des équipes sur le terrain.
Guillaume Balas
Député européen, il connaît lui aussi Benoît Hamon depuis les années 90. Il a fait partie de l’aventure Nouvelle Gauche, un rassemblement de rocardiens fondé en 1994 par le désormais candidat à la présidentielle pour regrouper des jeunes militants, syndicalistes et militants associatifs. Il est loyal mais reconnaît qu’il aurait pu soutenir Montebourg il y a quelques mois.
Pascal Cherki
Le député de Paris a connu Benoît Hamon à l’UNEF. Il est le parrain de la première fille du candidat. A Libération, le député Pouria Amirshahi explique que Cherki "est radical et, en même temps, très attaché au PS. Il parle à Mélenchon et à des gens que ne côtoie pas Benoît". Il pourrait peut-être lui être utile pour le rassemblement qu’il appelle de ses vœux.
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