INTERNATIONAL - C'était le premier thème abordé lors de ce deuxième débat de la primaire de la gauche, ce dimanche : la place de la France entre la Russie et les Etats-Unis. Voici les réponses des sept candidats.
Le deuxième débat de la primaire de la gauche commence, ce dimanche 15 janvier, par la place de la France face à Donald Trump et Vladimir Poutine. Et chacun des septs candidats est interrogé à ce sujet. Une proposition fait l'unanimité : l'indépendance de la France.
Le premier à ouvrir le débat est Jean-Luc Bennahmias. Pour le petit poucet de la primaire, la France "doit discuter avec Donald Trump et Vladimir Poutine, précisant que discuter ne veut pas dire "être d’accord". Vincent Peillon, lui, insiste sur le fait que "la France doit peser pour que ces relations restent fortes". L'ancien ministre de l'Education assure que dans ce "nouvel ordre mondial", il faut "plus d’Europe, mettre les bouchées doubles".
La réponse à V. Poutine & D. Trump, c'est plus d'Europe, c'est une politique de défense et de sécurité commune #PrimaireLeDébat #Peillon2017 pic.twitter.com/1ZURau1Ruz — Vincent Peillon (@Vincent_Peillon) January 15, 2017
"Nous ne pouvons pas être suivistes"
Arnaud Montebourg se montre plus offensif. Lui président, il dira à Donald Trump : "Nous avons une politique indépendante. Nous ne pouvons pas être suivistes", et ceci "ni avec Vladimir Poutine, ni avec les Etats-Unis". L'ex-ministre du Redressement productif prône une défense européenne "indépendamment de l'OTAN". Et il lance : "Il faut autant se méfier des cyber-attaques russes que des écoutes de la NSA."
Il faut autant se méfier des écoutes de la NSA que des attaques numériques russes #Montebourg2017 #PrimaireLeDebat — ☰ Le Projet France (@leprojetfrance) January 15, 2017
Et là où Benoît Hamon se méfie de Donald Trump, qui "crée un élément d’instabilité", et propose une coopération européenne "en termes de protection des frontières", Manuel Valls détaille sa stratégie : "indépendance de la France et une Europe forte". L'ancien Premier ministre martèle : "La France n’est soumise à personne".
Même son de cloche pour François de Rugy : "Il faut que l’Europe s’affirme en termes de sécurité. Je propose une alliance militaire européenne, il faut anticiper le déclin de l'OTAN". Et pour Sylvia Pinel : "Il faut une France forte", leader de l'Europe en duo avec l'Allemagne. Mais la représentante du PRG dans cette primaire l'affirme : il faut "être plus dur en matière commerciale", et appliquer une "préférence économique européenne".
Il faut une préfèrence économique européenne, et relancer la diplomatie de l'Union Européenne #PrimairesCitoyennes — Sylvia PINEL (@SylviaPinel) January 15, 2017
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