RAS LE FRONT - Le maire de cette commune de 6.000 habitants du Pas-de-Calais s'en était pris à ses administrés qui avaient placé Marine Le Pen en tête au premier tour. Las, le Front national l'a emporté dimanche soir.
Nouveau coup dur pour le maire D’Annezin, dans le Pas-de-Calais. Daniel Delomez, qui avait menacé de démissionner à la suite du haut score du Front national (FN) dans sa commune au premier tour, a vu dimanche soir Marine Le Pen l’emporter une seconde fois.
La candidate du Front national a en effet recueilli 53,46% des voix, contre 46,54% pour son rival. Malgré cette percée du Front national, il ira finalement au bout de son mandat. C’est en tout cas ce qu’il avait expliqué il y a une dizaine de jours : "Je continue. La décision a été prise après l'avis de mon groupe au conseil municipal, en une minute 30 c'était fini, il y a du travail dans ma commune", avait-t-il expliqué à l’AFP, confirmant une information de "La Voix du Nord".
"C'est catastrophique !"
Dans sa ville d'environ 6.000 habitants située à proximité de Béthune, Marine Le Pen y avait recueilli quelque 38,09% des suffrages devant Jean-Luc Mélenchon (19,25%) et Emmanuel Macron (17,29%). Un résultat qui était resté en travers de la gorge de ce maire socialiste de 70 ans : "C’est catastrophique ! Il est possible que je démissionne car je ne veux pas consacrer ma vie à des connards", une déclaration reprise par un journaliste de l'Avenir de l'Artois.
Avant de se justifier, le lendemain : "Ce mot a été très mauvais et était exagéré mais je maintiens le fond de ma pensée", précisant n’avoir "visé personne de particulier dans la salle de vote" mais que "l'ambiance (l') a perturbé".
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