Sarkozy éclipse NKM pour son premier meeting

Publié le 10 février 2014 à 22h31
Sarkozy éclipse NKM pour son premier meeting

MUNICIPALES 2014 - Nathalie Kosciusko-Morizet donnait ce soir son premier meeting de campagne au gymnase Japy, dans le 11e arrondissement. Un événement un peu éclipsé par la présence de son prestigieux parrain, Nicolas Sarkozy.

Le suspens avait été savamment entretenu. Quelques minutes avant le début du premier meeting de Nathalie Kosicusko-Morizet, à la simple évocation du nom "Sarkozy", son équipe prend un air entendu. "On verra", sourient ses proches, en distribuant des T-shirt. Mais dans la salle, certains spectateurs ont déjà prévu le coup, en revêtant T-shirt et autocollants "Nicolas reviens". 

Alors que la salle se remplit, NKM laisse ses colistiers chauffer la salle. Philippe Goujon, le maire du 15e, fustige la candidate socialiste "Hollande-Hidalgo, c'est rose bonnet et bonnet rose !". Mais quand Marielle de Sarnez (MoDem) prend la parole, NKM disparait. 

Nicolas Sarkozy invité surprise

En fait, Nicolas Sarkozy attend dans sa voiture, à 100 mètres du gymnase. Et à son arrivée, ce n'est pas le nom de la candidate UMP à la mairie de Paris qui résonne. "Nicolas, Nicolas", scande la salle. L'ancien président arrive dans une immense cohue. 

Mais l'ancien chef de l'Etat ne prendra pas la parole. Il s'assied sagement au premier rang. Son ancienne porte-parole ne l'oubliera pas pour autant : elle ponctuera son discours de six pages de quatre références à son "cher Nicolas". "Je mesure le geste d'amitié et de fidélité que tu nous adresses. Cette amitié, elle est précise, elle est solide, c'est une force et je sais qu'elle m'accompagne dans cette campagne", dit-elle à la tribune. "Il a été très attentif", souligne Nathalie Fanfant (Numéro 2 dans le 20e arrondissement), qui était assise à côté de lui. L'élue est est encore retournée. "J'ai failli me faire écraser ! s'exclame-t-elle. Mais c'était fou, j'ai reçu une cinquantaine de messages !"

Un petit tour et puis s'en va

NKM n'oublie pas non plus la campagne. Pendant cinq longues minutes, elle s'en prend à sa principale rivale, Anne Hidalgo (PS). "Je ne veux pas la même humiliation pour Paris que celle que François Hollande inflige à notre pays", s'exclame-t-elle.  

À la fin du discours, qui aura duré 30 minutes, l'ancien président repart, suivi par une nuée de journalistes. Interrogé par une journaliste, il finira par glisser : "Nathalie fera un très bon maire de Paris". Pas sûr que ces quelques mots suffisent à retourner la lumière sur elle.


La rédaction de TF1info

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