RÉVÉLATIONS - Selon l'édition de mercredi du Canard Enchaîné, François Fillon n'aurait pas déclaré un prêt obtenu en 2013 un prêt de 50.000 euros de la part de l’homme d’affaire Marc Ladreit de Lacharrière. "C’est un emprunt qui été intégralement remboursé", fait valoir son avocat.
Selon des informations révélées par Le Canard Enchaîné dans son édition à paraître mercredi 8 mars, François Fillon aurait obtenu en 2013 un prêt de 50.000 euros, sans intérêt et non déclaré, de la part de l’homme d’affaire Marc Ladreit de Lacharrière.
D'après l’hebdomadaire satirique, le candidat de la droite à la présidentielle n’aurait pas jugé "utile de faire figurer" ces 50.000 euros dans sa déclaration de patrimoine, destinée à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Selon Le Canard Enchaîné, l'information judiciaire ouverte le 24 février dernier par le Parquet national financier (PNF) contre François Fillon, vise notamment ce délit, au titre de "manquement aux obligations déclaratives".
DEMAIN DANS "LE CANARD" Un prêt de 50 000 € de Ladreit de Lacharrière n'était pas déclaré par le député Fillon. — @canardenchaine (@canardenchaine) 7 mars 2017
Cela n'a rien à voir avec Fimalac ou avec 2F Conseil. C'est un non-sujet
Me Antonin Levy, avocat de François Fillon
Contacté par Le Canard Enchaîné puis par LCI, l'avocat de François Fillon, Me Antonin Levy, affirme que le candidat de la droite a "déclaré spontanément" cet élément aux enquêteurs comme "un oubli dans sa déclaration". "C’est un emprunt qui été intégralement remboursé et, que je sache, les liens personnels entre François Fillon et Marc Ladreit de Lacharrière ne sont un secret pour personne. (…) Cela n’a rien à voir avec Fimalac ou avec 2F Conseil. C’est un non-sujet" a martelé Me Levy.
En réaction, Olivier Faure, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, a exprimé sur LCI son dégoût après ces nouvelles révélations : "Je suis comme tous les Français, je finis par avoir la nausée et j’ai ce sentiment étrange d’un candidat à la présidentielle qui a pris en otage cette élection et qui, semaine après semaine, achève de décrédibiliser la fonction pour laquelle il concourt." "Il est largement temps pour la droite de se ressaisir, non pas en soutenant son candidat, mais en faisant le choix d’un autre choix" a-t-il conclu.
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