VIDÉO - Mélenchon "mauvais joueur", Dupont-Aignan "sans intérêt" et la censure de Le Pen : Stéphane Guillon tacle à tout-va

par Mélanie FAURE
Publié le 1 mai 2017 à 11h08, mis à jour le 1 mai 2017 à 11h32
Cette vidéo n'est plus disponible

Source : Sujet JT LCI

RAFALES - Stéphane Guillon a réagi ce lundi à l'actualité politique de ces derniers jours, taclant Jean-Luc Mélenchon pour sa réserve à l'approche du second tour, la montée de Marine Le Pen et l'alliance de Nicolas Dupont-Aignan avec le Front national.

Invité de LCI, Stéphane Guillon était d'humeur caustique, lundi 1er mai. L'humoriste, qui s'est d'abord dit effrayé par l'hypothèses que "la peste brune" s'empare de la France, n'a toutefois pas économisé ses tacles à l'endroit des protagonistes de la campagne présidentielle, qu'ils s'allient à Marine Le Pen ou se refusent à soutenir sans réserve son challenger.

Jean-Luc Mélenchon, le mauvais joueur

Pour Stéphane Guillon, Jean-Luc Mélenchon est un "mauvais joueur". Le dimanche 23 avril, le candidat de La France Insoumine échouait au premier tour, récoltant 19% des voix. Depuis, il a refusé d'appeler à voter Emmanuel Macron, ce qui a le don de rendre interdit l'humoriste. "Samedi dernier, j'ai comparé Mélenchon à Bruce Banner dans Hulk. Il est comme ce scientifique : extrêmement cultivé, aimable, il fait le spectacle, a-t-il déclaré. Puis tout d'un coup, à la moindre contrariété, il se transforme en monstre. Il est mauvais joueur. Ce n'est pas la première fois qu'il perd une élection et qu'il devient ce personnage." 

Stéphane Guillon en profite pour rappeler une séquence gênante pour l'ex-socialiste. "Il ne faut pas oublier que Jean-Luc Mélenchon, quand le Parlement européen a remis le prix Sakharov à Guillermo Fariñas (ndlr  : dissident cubain), il s'est levé et a quitté l'hémicycle", a-t-il poursuivi. A l'époque, le porte-parole des Insoumis avait répondu en critiquant la posture "anticommuniste" des institutions européennes. "C'est aussi ça, Jean-Luc Mélenchon. Ce n'est pas juste un bateleur sympathique qui pose dans Gala et mange du quinoa. Ça, c'est pour le côté Bruce Banner, mais derrière il y a Hulk. Je trouve ça très grave ce qu'il a fait, de ne pas prendre ses responsabilités."

Lire aussi

Marine Le Pen et la censure

Si Marine Le Pen est élue, Stéphane Guillon fera de la résistance. Car hors de question pour l'humoriste de quitter la France : "Il n'est pas question que je fasse comme Guy Bedos et que j'aille au Québec, je ne supporte pas Céline Dion ni les températures polaires !", lance-t-il avec humour. Principale raison de son opposition : la censure exercée dans les municipalités tenues par l'extrême droite, parti expert en la matière selon lui.

L'humoriste a eu aussi une pensée pour le poulpe lancé par Gilbert Collard à Marine Le Pen lors de leur virée sur un bateau de pêcheurs lors du passage de la candidate du FN au Grau-du-Roi. "Vous imaginez la pauvre bête. Ça en dit long sur Gilbert Collard, car un poulpe est un être vivant et il le balance comme ça. La vieillesse est un naufrage." Enfin, Stéphane Guillon a dénoncé le caractère "homophobe" du père de la candidate, Jean-Marie Le Pen. "Il devrait partir en maison de retraite avec Christine Boutin (qui a récemment indiqué qu'elle voterait Marine Le Pen), a-t-il déclaré. Je ne sais même pas si il y a un établissement qui pourrait les accueillir, ces deux-là."

Lire aussi

Nicolas Dupont-Aignan, l'inexistant

Stéphane Guillon n'a pas non plus été tendre avec Nicolas Dupont-Aignan qui, ce dimanche, dévoilait son alliance avec Marine Le Pen, qui s'est engagée en retour à le nommer Premier ministre en cas de victoire. Sur le plateau de LCI Matin, l'humoriste explique pourquoi il n'a pas réagi sur son compte Twitter, contrairement à de nombreuses personnalités françaises qui n'ont pas mâché leurs mots : "Il a perdu sa maman il y a deux jours (ndlr : Colette Aignan, 96 ans) alors j'ai respecté ce moment." Un respect qui a rapidement disparu dans la phrase qui a suivi : "Je me suis dit que ma mère aurait fait la même chose si je m'étais engagée au côté de Marine Le Pen. Je pense que mère se serait elle aussi laissée mourir." Avant de conclure : "Dupont-Aignan ce n'est même pas un second rôle, il n'a aucune espèce d'intérêt."

Suivez toute l’actualité sur notre page dédiée à l’élection présidentielle. 

Découvrez comment votre commune a voté sur nos pages résultats de l’élection présidentielle.


Mélanie FAURE

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info