Le Béluga dans la Seine : le cétacé va être déplacé dans un bain d'eau salée, des dons pour le sauver

par Lea PRATI
Publié le 8 août 2022 à 20h41, mis à jour le 10 août 2022 à 11h00
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Source : JT 20h Semaine

Le béluga repéré dans la Seine va être déplacé dans un bain d'eau salé, mardi 9 août.
L'opération sera effectuée par les autorités, avec l'aide de l'ONG Sea Sheperd et une équipe du Marineland d'Antibes.
Après cette période de soins, le cétacé devrait être relâché dans les eaux salées dans la Manche.

Le béluga repéré dans la Seine le mardi 2 août pourrait-il enfin retrouver les eaux arctiques ? Ce week-end, trois options étaient encore sur la table : l'ouverture de l'écluse, le laisser finir sa vie "comme quelqu'un de très malade", selon les mots de la sous-préfète d'Evreux, ou bien l'extraction vers la mer. La piste de l'euthanasie étant totalement écartée, c'est finalement celle de l'extraction qui semble être privilégiée par les autorités, ce lundi 8 août. 

"Il nous a semblé possible de réfléchir à un transport vers la mer", a indiqué Isabelle Dorliat-Pouzet, secrétaire générale de la préfecture de l'Eure et sous-préfète d'Evreux dans un point presse ce lundi. "Les vétérinaires et chercheurs ont indiqué que dans l'intérêt de l'animal, ça peut se tenter. Nous y travaillons ardemment."

L'opération sera mise en place par les autorités, en collaboration avec l'ONG Sea Sheperd France. En effet, la présidente de l'association, Lamya Essemlala, a affirmé à France Bleu Normandie que le cétacé serait "déplacé mardi 9 août dans un bain d'eau salée pour une période de soins", le but étant de le relâcher dans les eaux salées de la Manche après.  

Mais ce dispositif demande des moyens importants, d'autant plus qu'il s'agit "d'une course contre la montre" selon Lamya Essemlala, étant donné que l'animal "amaigri" n'accepte toujours pas de se nourrir, même s'il montre encore une certaine forme de curiosité. 

Une équipe de Marineland d'Antibes en renfort

Pour ce faire, l'ONG recherche actuellement du matériel en urgence pour effectuer l'opération : filets de maillage, mousquetons, matelas... En parallèle, une équipe de trois personnes de Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes), plus grand zoo marin d'Europe, devrait arriver en début de soirée dans l'Eure afin d'appuyer l'opération. Parmi elles, un vétérinaire spécialiste des mammifères marins. 

"On suit les opérations depuis le début à distance (...) On avance pas à pas. Il n'y a pas de solution idéale, il faut peser le pour et le contre, analyser les avantages et les inconvénients" de chaque solution envisagée, a déclaré à l'AFP Isabelle Brasseur, responsable éducation, recherche et conservation au Marineland. 

Interrogée sur le coût des opérations pour tenter de sauver cet animal, la sous-préfète a souligné "l'immense émotion" que suscitait sa mésaventure, révélant qu'énormément de dons affluaient, venant de fondations, d'associations et de particuliers. 

Une opération risquée

Étant donné la complexité de mouvoir un animal de cette dimension, pesant quelque 800 kilos, malade et décharné, la sous-préfète n'a pas été en mesure d'indiquer les détails de cette délicate intervention.  

En outre, la Manche n'est pas toute proche : l'écluse de Saint-Pierre-La-Garenne (Eure), où le cétacé est entré de lui-même vendredi à 70 km au nord-ouest de Paris, se trouve à environ à 130 km de l'embouchure de la mer. La préfecture de l'Eure a précisé à l'AFP que le transport pouvait se faire par péniche, voie terrestre ou hélicoptère. 


Lea PRATI

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