Notre planète

Gaz à effet de serre : la forêt absorbe moins que prévu, la France rate ses objectifs en 2022

par T.A. avec AFP
Publié le 14 septembre 2023 à 11h18
JT Perso
Comment désactiver votre Adblocker
  • Cliquez sur l'icône de votre Adblocker installé dans votre navigateur. En général elle se trouve dans le coin supérieur droit de votre écran. Si vous utilisez plusieurs adblockers, veillez à bien tous les désactiver pour pouvoir accéder à votre vidéo.
  • Suivez les instructions indiquées par votre Adblocker pour le désactiver. Vous devrez peut-être sélectionner une option dans un menu ou cliquer sur plusieurs boutons.
  • Lorsque votre Adblocker est désactivé, actualisez votre page web.
  • Remarque : Si vous utilisez le navigateur Firefox, assurez-vous de ne pas être en navigation privée.
adblock icone
Un bloqueur de publicité empêche la lecture.
Veuillez le désactiver et réactualiser la page pour démarrer la vidéo.

Source : JT 20h WE

En 2022, la France n'a pas respecté ses objectifs d'émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport.
En cause ? Les forêts et les sols français ont absorbé moins de CO2 qu'espéré.
Les bois ont notamment subi la sécheresse, les incendies et des maladies.

La France hors des clous en matière d'émissions de gaz à effet de serre. Selon la dernière version de l'Observatoire climat-énergie publiée ce jeudi, développé par le Réseau action climat (RAC) et d'autres partenaires, "la France ne respecte pas son objectif d’émissions nettes pour l'année 2022". La raison évoquée pour expliquer ce mauvais résultat ? "Le principal écart vient de la moindre absorption des émissions par les forêts et les sols", analyse l'Observatoire.

Les émissions brutes du pays, chiffre déjà connu, ont atteint 403,8 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2e) l'an dernier, une donnée en baisse et dans les limites des objectifs. Cependant, le chiffre pour les émissions nettes, c'est-à-dire celles du pays auxquelles a été ôté le CO2 absorbé par les sols et la forêt, a dérapé. "La France dépasse de près de 16 MtCO2e son budget carbone, avec 386,9 MtCO2e émises pour un objectif de 367 MtCO2e", souligne l'observatoire. 

Sécheresse, incendies, maladies

L'écart s'explique donc en bonne partie par une moins grande absorption du CO2 par la forêt et les sols, qui n'a pas du tout été à la hauteur de ce qui était attendu. Ce piégeage du carbone dans les plantes, un phénomène naturel qui limite le réchauffement climatique, n'a été que plus de deux fois moins important que l'objectif officiellement fixé par la France, dans sa Stratégie nationale bas-carbone.

Cette baisse de ces "puits carbones" naturels "est liée aux sécheresses (renforcées par le changement climatique) aux incendies et aux maladies", précise l'Observatoire. Le problème est d'ailleurs déjà connu depuis un moment. En juin, le Haut conseil pour le Climat (HCC) indiquait ainsi que "la mortalité en forêt, plus forte qu'anticipée" constituait l'une des causes de cette moins importante absorption du CO2. "La diminution de la croissance des arbres" est une autre explication pour comprendre ce phénomène, selon le HCC.

Lire aussi

Dans son rapport annuel, l'institution formulait plusieurs propositions, comme de "recalibrer" les cibles d'absorption pour les puits de carbone ou de renforcer "l’adaptation des forêts métropolitaines au changement climatique".


T.A. avec AFP

Tout
TF1 Info