Changement climatique : "La fenêtre d'action se rétrécit, mais elle existe encore"

par Annick BERGER avec AFP
Publié le 20 mars 2023 à 20h00, mis à jour le 20 mars 2023 à 22h57

Source : JT 20h Semaine

Le Giec a publié, lundi, sa 6e synthèse sur le changement climatique.
Un document qui dresse un état des lieux de la situation face à la crise climatique mondiale.
Le secrétaire exécutif de l'ONU Climat alerte ainsi sur le fait que "la fenêtre d'action se rétrécit" mais "existe encore".

Chaque dixième de degré compte. C'est le message que les scientifiques ne cessent de marteler pour tenter d'enrayer le changement climatique dû aux activités humaines. Alors que le Giec a publié, lundi, sa nouvelle synthèse sur l'état du réchauffement à travers le monde, le chef de la branche climat des Nations unies a affirmé que "la fenêtre d'action se rétrécit" pour contenir la hausse des températures à 1,5°C mais qu'elle "existe encore"

La nouvelle synthèse "dit dans des termes très, très clairs où nous en sommes, mais elle signale aussi qu'il y a toujours une possibilité, avec un effort mondial significatif, d'atteindre l'objectif des 1,5 degrés", a affirmé Simon Stiell, le secrétaire exécutif de l'ONU Climat. 

Les grandes économies interpellées

Malgré des prévisions encore plus alarmantes, le rapport se veut comme un "message d'espoir" qu'une action majeure permettrait encore d'atteindre les objectifs pour contenir le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Selon le Giec, le réchauffement climatique atteindra pourtant cette barre dès les années 2030-2035, alors que la température du globe a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne. Cette projection est valable dans presque tous les scénarios d'émissions de gaz à effet de serre de l'humanité à court terme établis par le groupe de scientifiques.

Simon Stiell a appelé "tout le monde" à agir, mais particulièrement ciblé le G20 rassemblant les plus grandes économies mondiales. "Nous savons que 80% des émissions ont été produites au sein (des pays) du G20. C'est un point de départ très très clair", a insisté le responsable onusien. Les 20 plus grandes économies mondiales représentent aussi 85% du PIB mondial "donc la technologie et la capacité financière pour répondre à la crise sont là".


Annick BERGER avec AFP

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