EN DIRECT - Sainte-Soline : 45 plaintes déposées par les gendarmes après les violents affrontements

Publié le 25 mars 2023 à 11h07, mis à jour le 26 mars 2023 à 19h02

Source : JT 20h WE

Entre 7000 et 10.000 personnes se sont rassemblées dans les Deux-Sèvres ce week-end pour une manifestation anti-bassines.
Des heurts violents ont éclaté à la mi-journée entre forces de l'ordre et activistes radicaux, faisant plusieurs blessés.
Le parquet a confirmé que le pronostic vital était engagé pour un manifestant blessé.

Ce live est à présent terminé. 

LA LDH DÉPLORE "UN USAGE IMMODÉRÉ" DE LA FORCE


La Ligue des droits de l'Homme a mis en cause, dimanche, la responsabilité des forces de l'ordre dans les violences de samedi à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), où une manifestation contre des retenues d'eau a donné lieu à des affrontements. "Nous avons constaté un usage immodéré et indiscriminé de la force sur l'ensemble des personnes présentes, avec un objectif clair : empêcher l'accès à la bassine, quel qu'en soit le coût humain", écrit la LDH, qui avait mandaté sur place 22 observateurs des libertés publiques et des pratiques policières.

J.-L. MELENCHON SUR LCI


"Je ne vais pas défendre des formes d'actions que je n'ai jamais approuvé. Cette histoire a été lamentablement organisée par Gérald Darmanin", déclare Jean-Luc Mélenchon, invité de "En Toute Franchise".

45 PLAINTES


La gendarmerie nationale a déposé 45 plaintes après les violences d'hier à Sainte-Soline. 

47 MILITAIRES BLESSÉS


Les affrontements entre des éléments radicaux et les forces de l'ordre, samedi sur la commune de Sainte-Soline ont été extrêmement violents. Dans un communiqué, publié ce dimanche soir, le procureur de Niort indique que 18 gendarmes supplémentaires ont dû recevoir des soins pour des traumatismes sonores, portant à 47 le nombre de militaires blessés. 


Le bilan des manifestants blessés n'a pas évolué. L'homme de 30 ans souffrant d'un traumatisme crânien est toujours dans le coma avec pronostic vital engagé, précise le parquet. 

COMBIEN DE BLESSÉS ?


Dans un communiqué publié ce dimanche à la mi-journée, le procureur de la République de Niort fait état, sur les 29 militaires blessés, de deux gendarmes en urgence absolue, sans pronostic vital engagé. Un gendarme a été blessé à l'aine et l'autre souffre d'un traumatisme respiratoire.

 

Côté manifestant, ce sont trois personnes, deux hommes et une femme, qui ont été pris en charge en urgence absolue. Un trentenaire, victime d'un traumatisme crânien, est hospitalisé, son pronostic vital étant engagé à ce stade.  Une jeune femme de 19 ans a subi un traumatisme facial, un homme de 27 ans, présente une fracture du pied.  


Une enquête a été ouverte par le parquet de Niort en recherche des causes des blessures graves.

LE RÉCIT DE LA JOURNÉE 


Dans les Deux-Sèvres, des milliers de manifestants se sont rassemblés ce samedi pour protester contre la construction d'une réserve d'eau artificielle à Sainte-Soline. 28 gendarmes et 7 manifestants ont été blessés lors d'affrontements violents ce samedi. Le 20H de TF1 revient sur le déroulé de cette journée sous haute tension.

CONDAMNATION

SAISIE DE MATÉRIEL 


Les forces de l'ordre ont saisi "62 couteaux, 67 boules de pétanque, 7 artifices, 6 bidons d'essence, 12 pierres et parpaings, 13 haches/machettes, 5 matraques ou battes de baseball, 20 aérosols/bonbonnes de gaz, 69 équipements de protection et 95 outils divers" lors de la manifestation à Sainte-Soline. 

LE POINT SUR SAINTE-SOLINE


Selon un dernier bilan des autorités, 28 gendarmes ont été blessés lors des manifestations à Sainte-Soline ce samedi. Deux d'entre eux sont en "état d'urgence absolue". Du côté des manifestants, qui étaient "6000" selon Julien Wattebled, procureur de la République de Niort, sept blessés sont à dénombrer (dont trois "en urgence absolue"). 

CRITIQUES D'EELV


Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, a dénoncé samedi les violences entre manifestants et forces de l'ordre à Sainte-Soline. "On a tenté de protéger les blessés en se mettant devant. Les policiers en quad nous ont pris pour cible avec des grenades/lacrymo. Nous ne présentions aucune menace. N’affichions aucune hostilité. Ils ont tiré sur des blessés", dénonce l'élue. 

"PENSÉE DE SOLIDARITÉ"


"J'ai une pensée de solidarité pour les gendarmes qui ont eu à subir des assauts extrêmement violents", a lancé Laurent Nunez, préfet de police de Paris, ce samedi, sur LCI.

QUI SONT LES MANIFESTANTS ?


À la mi-journée, ce samedi 25 mars, des manifestants et des forces de l’ordre se sont affrontés en marge des manifestations contre ce réservoir d’eau controversé dans les Deux-Sèvres. Si le dispositif de sécurité était imposant, le cortège l’était tout autant, avec notamment le renfort d’un millier d'activistes radicaux. Sébastien Leurquin, journaliste et auteur du livre "L’Affrontement qui vient, de l’éco-résistance à l’éco-terrorisme", esquisse le profil de ces militants.

INTERPELLATIONS


Selon Gérald Darmanin, 15 personnes ont été interpellées à Sainte-Soline, depuis vendredi. 12 d'entre elles se trouvent actuellement en garde à vue.

QUADS


D'importantes tensions ont éclaté à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) entre forces de l'ordre et manifestants venus s'opposer au projet de méga-bassines. Pour intervenir, les gendarmes ont utilisé des quads.

LE POINT DE DARMANIN 


Depuis place Beauvau, Gérald Darmanin a fait le point sur la situation à Sainte-Soline. 

Saint-Soline : Gérald Darmanin fait le pointSource : TF1 Info

VIOLENCES


"J'appelle tous les élus de la nation à condamner ces violences [...] totalement désinhibées et insupportables", lance le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui évoque "un millier" d'éléments radicaux présents à Sainte-Soline, ce samedi.

NOUVEAU BILAN


Selon Gérald Darmanin, qui s'exprime depuis la Place Beauvau, 24 gendarmes ont été blessés, dont un en urgence absolue, lors des manifestations à Sainte-Soline. Du côté des opposants, sept personnes ont été blessées, dont une en urgence absolue. "Je crois que leur pronostic vital n'est pas engagé", rassure le ministre de l'Intérieur. "Mais le bilan n'est peut-être pas définitif". 

DARMANIN


Dans quelques minutes, Gérald Darmanin va s'exprimer pour faire le point sur la situation à Sainte-Soline. 

"MONTÉE INQUIÉTANTE DE L'ACTIVISME ÉCOLOGIQUE"


"Jets de cocktails molotov sur les gendarmes, saccage des réserves d’eau. Montée inquiétante de l’activisme écologiste dans notre pays", a fustigé samedi Éric Ciotti. "Ces terroristes veulent abattre la France. Il est grand temps de les combattre", appelle le président du parti Les Républicains. 

FORCES DE L'ORDRE


Côté gendarmerie, 16 personnes ont été blessées dans ces affrontements à Sainte-Soline. Six d'entre elles ont été évacuées vers des hôpitaux, dont l'une dans un état grave, a indiqué la préfecture des Deux-Sèvres. 

PREMIER BILAN


Selon la préfecture des Deux-Sèvres, "deux blessés graves, dont une personne victime d'un traumatisme crânien qui a été classé en urgence absolue par le médecin de la Gendarmerie", sont à dénombrer dans le rang des manifestants. 

RÉACTIONS


La secrétaire d'État chargée de l'Écologie, Bérangère Couillard, juge "les violences envers les forces de l'ordre" "inacceptables" et défend sur Twitter ce projet de méga-bassine, "ces réserves de substitution répondent au respect du bon état écologique et imposent un engagement des agriculteurs dans la transition agro-écologique". 

RÉACTION DE JEAN-LUC MÉLENCHON 


Jean-Luc Mélenchon a réagi aux affrontements entre manifestants et forces de l'ordre à Sainte-Soline. "Assez de violences policières à Sainte-Soline ! Assez !", réclame l'ancien chef de file de LFI. "Sans les BRAV-M, sans ce cirque, il ne se passerait absolument rien d'autre qu'une marche dans les champs", affirme-t-il. 

MANIFESTANTS


Les Soulèvements de la Terre, une des associations en charge de l'organisation de ce rassemblement, ont annoncé samedi, via leur compte Twitter, que "plus de 30.000 personnes" étaient "venues de toute la France et de l'Europe" pour participer à la manifestation à Sainte-Soline. 

L'ASSAUT EN IMAGES


Les équipes de LCI ont filmé l'assaut des manifestants sur les véhicules de gendarmerie à Sainte-Soline. 

Bassines de Sainte-Soline : les images de l'assaut sur les véhicules de gendarmerieSource : TF1 Info

BLESSÉS


"La prise en charge des blessés est en cours. Les évacuations ont commencé", a annoncé la préfète des Deux-Sèvres. "Ne gênez pas la progression des secours", réclament les autorités. 

AFFRONTEMENTS


Après une courte accalmie, la tension remonte à Sainte-Soline entre manifestants et forces de l'ordre. 

VÉHICULES


Selon les équipes de LCI sur place, plusieurs véhicules des forces de l'ordre ont été incendiés par les manifestants à Sainte-Soline. 

ON FAIT LE POINT


Résumé en vidéo de ce que l'on sait à la mi-journée des manifestations qui dégénèrent à Sainte-Soline : 

Bassines : tensions autour du chantier de Sainte-SolineSource : TF1 Info

VIOLENCE "INSUPPORTABLE"


Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur a dénoncé les violences, fustigeant "l'ultra gauche et l'extrême gauche" qui sont "d'une extrême violence contre nos gendarmes. Inqualifiable, insupportable". "Personne ne devrait tolérer cela. Soutien total à nos forces de l'ordre" a ajouté Gérald Darmanin. 

FEUX


Aux alentours de 13h de premiers affrontements ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre autour du chantier de sainte-Soline. Un fourgon et un monospace siglés "gendarmerie", au moins, ont pris feu.

UN PHOTOGRAPHE BLESSÉ


Selon nos informations, une journaliste photographe a été blessé à la tête au cours des affrontements. Les organisateurs de leur côté affirment que plusieurs personnes ont été blessées.

MORTIERS ET COCKTAILS MOLOTOV


Sur Twitter, la gendarmerie affirme que les manifestants procèdent à des "tirs de mortiers, jets de cocktails Molotov et de projectiles divers sur les gendarmes". Elle ajoute : "Opération de gendarmerie en cours pour repousser les assauts d'une foule extrêmement violente" et appelle à "éviter le secteur". 

"TRÈS VIOLENTES ATTAQUES"


Sur Twitter, le ministère de l'Intérieur affirme que les forces de l'ordre font face "à de très violentes attaques" alors que les personnels de la gendarmerie "contiennent les assauts de plusieurs centaines d'individus radicaux".  

VÉHICULES EN FEU


Deux véhicules de la gendarmerie ont été incendiés alors que la tension monte autour du chantier de Sainte-Soline.

Thibaud MORITZ / AFP

EN IMAGES


Les premières tensions ont éclaté autour du chantier de Sainte-Soline. Une équipe de LCI est sur place : 

Bassines : premières tensions à Sainte-SolineSource : TF1 Info

PREMIERS AFFRONTEMENTS


Les premiers affrontements ont éclaté en marge de la manifestation, alors que les militants en tête de cortège sont arrivés à proximité de la bassine de Sainte-Soline. À l'approche du chantier, les affrontements ont éclaté rapidement entre forces de l'ordre et militants radicaux, avec des jets de projectiles et des tirs de mortier auxquels policiers et gendarmes ont riposté avec des gaz lacrymogènes et le canon à eau.

CHANTIER DE PLANTATION


La Confédération paysanne, syndicat qui co-organise la manifestation d'aujourd'hui, a mené une opération de plantation de haies le long du parcours des militants pour rejoindre la bassine de Sainte-Soline. L'organisation appelle à garder "l'eau au sol, pas dans les bassines". Elle appelle à  "déployer des pratiques paysannes pour retenir l'eau dans les sols. La priorité, c'est soutenir l'agriculture paysanne !"

UN MILLIER D'INDIVIDUS VIOLENTS


La préfète des Deux-Sèvres a tenu un nouveau point presse à la mi-journée. Selon Emmanuelle Dubée, au moins 6000 personnes et "probablement plus" sont présentes. Par ailleurs, "au moins un millier de groupes constitués, violents, fortement équipés, en noir, et qui, au vu de ce qu'ils ont emporté avec eux, sont prêts à en découdre avec forces de police". Les gendarmes ont mis en place un dispositif pour protéger les biens qui semblent être la cible des manifestants. 


La préfète a réitéré son appel à "l'ensemble des personnes qui ne souhaitent pas se retrouver dans un heurt susceptible de se produire, entre forces de l'ordre et individus rassemblés (vêtus de noir, qui portent avec eux des engins incendiaires, mortiers et autres formes d'armes) à quitter le cortège et quitter le périmètre interdit à la manifestation".

OBSERVATEURS


Les observatoires des libertés publiques annoncent que des membres ont été dépêchés dans les Deux-Sèvres pour "documenter le maintien de l’ordre lors des manifestations “Pas une bassine de plus ” les 24, 25, 26 mars dans le Poitou". 


Dans un communiqué, l'organisation explique cette décision par "le contexte répressif des premières manifestations qui ont eu lieu à Saint Soline en octobre 2022" rappelant que les observateurs indépendants "sont protégés en vertu du Pacte international relatif aux droits civils et politiques régulièrement signé et ratifié par la France" et ne sont "pas des participants à la manifestation et seront identifiables à leur tenue".

CORTÈGE


Plusieurs milliers de manifestants se dirigent vers la bassine de Sainte-Soline. Une équipe de LCI est sur place : 

Deux-Sèvres : les manifestants en route pour la bassine de Sainte-SolineSource : TF1 Info

GARDES À VUE


Le parquet de Niort a annoncé que sept personnes étaient actuellement en garde à vue pour des infractions de droit commun. Depuis le début des opérations de contrôle, 11 personnes ont été interpellées, selon la même source.  

25.000 PARTICIPANTS ?


Selon les organisateurs, 25.000 personnes "convergent actuellement vers le chantier de la bassine de Sainte-Soline". Une "foule immense venue de toute la France et d'Europe, pour la défense du cycle de l'eau", affirme le collectif "Bassines non merci".

"ENCERCLER LA BASSINE"


Après plusieurs prises de parole samedi matin, environ 6000 personnes, selon les organisateurs et la préfecture, en sont partis à pied vers 11h pour tenter de rallier le chantier de Sainte-Soline en plusieurs cortèges. "Le but, c'est d'approcher et d'encercler la bassine pour faire stopper le chantier", a affirmé à l'AFP un membre des Soulèvements de la Terre.


Un groupe composé de plusieurs centaines de personnes cagoulées a pris une direction différente, a constaté l'AFP, alors que le public semble globalement plus jeune et moins familial que la dernière fois.


"Ne tombez pas dans la violence, la vraie violence, c'est celle de l'État", avait précédemment lancé à la foule Julien Le Guet, porte-parole de "Bassines non merci". Sous le coup d'un contrôle judiciaire depuis la semaine dernière, il ne peut pas prendre part à la manifestation.

10.000 PARTICIPANTS


Selon l'un des organisateurs de la manifestation, le collectif Les Soulèvements de la Terre, près de 10.000 personnes sont déjà présentes aujourd'hui. Il affirme que des "convois arrivent pour renforcer les cortèges" et appel les militants à le rejoindre à Vanzay où le rassemblement doit officiellement débuter à 10h. 

GENDARMERIE


La gendarmerie nationale alerte sur Twitter sur la présence "d'activistes radicaux" dans le rassemblement. 

APPEL À LA PRUDENCE


Selon la préfète des Deux-Sèvres, 1500 "activistes violents" sont attendus pour la manifestation. Face à cette situation, Emmanuelle Dubée, a lancé un appel à la prudence ce samedi matin. La représentante de l'État a invité celles et ceux qui souhaitent "manifester pacifiquement et en famille à la plus grande prudence". 


Selon les dernières informations, près de 6000 personnes sont présentes sur la commune de Vanzay. Plusieurs centaines d'individus radicaux prépareraient des actions violentes en marge de la progression des différents cortèges qui devraient se diriger vers la bassine de Sainte-Soline, au cœur des manifestations d'octobre, mais aussi de Mauzé-sur-le-Mignon.

ON FAIT LE POINT


Maudites par les défenseurs de l'environnement, les bassines sont jugées essentielles par les agriculteurs. Explications sur cette opposition : 

ARMES


Les autorités sont en alerte. Plus de 3000 policiers vont être mobilisés et la préfecture s'attend à des "violences importantes". Les organisateurs, eux, affirment que la mobilisation sera "historique".

RASSEMBLEMENT


Une nouvelle manifestation contre les méga-bassines des Deux-Sèvres doit se tenir aujourd'hui. Un rassemblement interdit par la préfecture, mais lors duquel les organisateurs attendent "des milliers de personnes".

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux manifestations organisées dans les Deux-Sèvres ce samedi. Retrouvez ici les dernières informations sur ces rassemblements sous haute tension. 

La manifestation est surveillée de près par les autorités. Dans les Deux-Sèvres, des milliers de militants sont présents ce week-end pour manifester contre les "méga-bassines" en projet dans le département. Alors qu'une grande manifestation est prévue ce samedi, plus de 3000 forces de l'ordre ont été mobilisées pour tenter de contenir les 1500 "activistes violents" attendus sur place, selon les renseignements territoriaux. Face à cette situation, la préfète des Deux-Sèvres, Emmanuelle Dubée, a lancé un appel à la prudence ce samedi matin.

La représentante de l'État a ainsi invité celles et ceux qui souhaitent "manifester pacifiquement et en famille à la plus grande prudence". Selon les dernières informations, près de 6000 personnes sont présentes sur la commune de Vanzay. Plusieurs centaines d'individus radicaux prépareraient des actions violentes en marge de la progression des différents cortèges qui devraient se diriger vers la bassine de Sainte-Soline, au cœur des manifestations d'octobre, mais aussi de Mauzé-sur-le-Mignon.

Des "actions" déjà menées vendredi

Des affrontements avec les forces de l'ordre sont redoutés par les autorités, alors que la préfecture avait interdit, plus tôt dans la semaine, la tenue de cette manifestation organisée par le collectif "Bassines non merci", le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne. "Il y a une très grande mobilisation de l'extrême gauche et de ceux qui veulent s'en prendre aux gendarmes et peut-être tuer des gendarmes et tuer les institutions", a déclaré vendredi Gérald Darmanin sur Cnews.

En réaction, la préfète a invité, ce samedi, "celles et ceux qui souhaitent manifester pacifiquement à se désolidariser immédiatement des fauteurs de trouble si des exactions venaient à être commises". Selon Emmanuelle Dubée, des centaines d'entre eux ont déjà mené des "actions" vendredi après-midi, s'en prenant à deux barrages de gendarmerie et réussissant à s'introduire brièvement sur une voie de TGV. Une simple "diversion" pour permettre au convoi de tracteurs de contourner le dispositif policier, selon les manifestants.

La préfecture des Deux-Sèvres a ouvert un centre opérationnel départemental (COD)  pour coordonner l'action de l'ensemble des services de l'État. 

Depuis le début de la semaine, des armes ont été saisies dans des contrôles effectués en amont du rassemblement et des boules de pétanque, frondes, lance-pierre, produits incendiaires, couteaux, haches ont été interceptées. 


La rédaction de TF1

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