"La planète brûle" : retour ce vendredi des grèves pour le climat à travers le monde

Publié le 23 septembre 2022 à 6h30, mis à jour le 23 septembre 2022 à 6h48
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Une nouvelle journée d'action mondiale pour le climat est organisée ce vendredi.
Les élèves du monde entier sont invités à ne pas se rendre en cours.
Une action symbolique alors que le monde est frappé de plein fouet par les effets du changement climatique.

Sécheresses et canicules historiques en Europe et en Chine, incendies catastrophiques aux États-Unis et inondations dramatiques au Pakistan… Depuis des mois, le monde est frappé de plein fouet par les effets du changement climatique. Face à ces événements, le mouvement Fridays for Future (FFF), lancé par Greta Thunberg, relance, ce vendredi, ses grèves pour le climat. 

Une journée lors de laquelle les jeunes du monde entier sont invités à ne pas se rendre en classe et à manifester pour dénoncer les politiques actuelles menées face à l'urgence du changement climatique. FFF appelle ainsi tous les jeunes aux quatre coins du monde à se "rassembler devant les mairies de nos villes à 11h30 pour porter le message d'urgence de notre génération sur le climat et la revendication de l'intégration des enjeux climatiques à l'ensemble des formations". 

"Nous n'avons pas le choix"

"Beaucoup se demandent pourquoi des millions d'enfants et d'adultes à travers le monde prennent le temps de faire la grève : n'ont-ils pas l'école, le travail ou d'autres responsabilités ?", estime ainsi Fridays For Future qui ajoute : "La réponse est simple : nous faisons grève parce que nous n'avons pas le choix. Nous nous battons pour notre avenir et pour celui de nos enfants. Nous faisons grève parce qu'il est encore temps de changer, mais le temps presse. Plus tôt, nous agirons, meilleur sera notre avenir commun".

En France, plusieurs événements sont prévus, notamment à Paris alors que des manifestations dans plus de 20 villes de France sont prévues entre le 23 et le 25 septembre. Dans le communiqué publié sur le site de Fridays for Future, le mouvement détaille que la grève de ce vendredi se fera sur le thème #PeopleNotProfit (Les gens et pas le profit, ndlr) pour demander à ce que les gouvernements "écoutent la voix des personnes les plus touchées (par le changement climatique) et commence immédiatement leurs travaux pour apporter des compensations et des financements aux communautés les plus touchées par la crise climatique". 

Une "guerre suicidaire contre la nature"

Selon un rapport de l'Organisation Météorologique mondiale, publié le 14 septembre dernier, le monde va "dans la mauvaise direction" face au changement climatique et ses conséquences catastrophiques. Un document qui avance que les concentrations de gaz à effet de serre continuent d'augmenter avec de nouveaux records et que les émissions liées aux énergies fossiles se retrouvent désormais au-dessus des niveaux pré-pandémie de Covid-19. Selon les estimations du rapport United Science, si les pays de la planète continuent sur cette voie, le réchauffement climatique devrait se situer entre 2,3 et 3,3 degrés et l'accord de Paris sur le climat - qui prévoit de limiter le réchauffement bien en dessous de 2°C, voire à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle - "sera définitivement compromis". 

Un sujet qui devrait être abordé cette semaine lors de l'Assemblée générale de l'ONU qui se tient à New York jusqu'au 26 septembre. Dans son discours d'ouverture, ce mardi, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Antonio Gueterres a appelé les pays riches à taxer les profits des grandes entreprises productrices d'énergies fossiles pour les "rediriger" en partie vers les pays subissant des "pertes et dommages" en raison des impacts dévastateurs du changement climatique et vers les populations subissant l'inflation.

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À deux mois de la conférence sur le climat de l'ONU COP27 en Égypte, "l'action climatique est passée au second plan" des autres crises, a-t-il également dénoncé, appelant à mettre fin à "notre guerre suicidaire contre la nature".


Annick BERGER

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