L'incendie qui s'est déclaré dans le massif des Alpilles, dans les Bouches-du-Rhône, est désormais fixé.Le feu s'est déclaré lundi soir et a ravagé près de 120 hectares de végétation.250 pompiers vont rester mobilisés toute la journée pour éviter toute reprise.
Bonne nouvelle dans le massif des Alpilles. L'incendie qui s'était déclaré lundi après-midi a pu être fixé, ont indiqué mardi matin les pompiers. Les flammes, qui ne progressaient plus depuis ce mardi matin, ont parcouru 117 hectares. Un chiffre réévalué puisque, la veille au soir, les soldats du feu avaient estimé que 135 hectares de végétation étaient partis en fumée.
La situation évolue ainsi favorablement sur le terrain et "les objectifs de noyage et de sécurisation des lisières ont été atteints", ont ajouté les pompiers dans leur point de situation. Néanmoins, le massif restera fermé toute la journée, alors qu'il est placé en vigilance rouge face au risque de feu de forêt. Une surveillance d'autant plus importante que la zone dans laquelle l'incendie s'est déclaré reste difficile d'accès pour les soldats du feu.
Une année noire en France
"[On a] des difficultés d'accès dans cette zone très montagneuse où il y a peu de chemins d'accès pour faciliter le travail des hommes au sol", détaille le capitaine Stéphane Guillot, porte-parole des sapeurs-pompiers de Bouches-du-Rhône, sur LCI, ce mardi matin. Deux cent cinquante sapeurs-pompiers vont ainsi rester mobilisés toute la journée pour "la sécurisation des lisières et le traitement de points chauds" de ce feu qui n'a menacé aucune habitation. Ils seront appuyés par trois moyens aériens pour atteindre un relief escarpé.
Au plus fort du sinistre, 600 pompiers avaient été déployés pour attaquer rapidement l'incendie qui a pris sur la pointe du massif, au niveau de la commune d'Aureille, pour une raison inconnue. Trois dashs et huit canadairs ont également été mobilisés pour tenter de contenir le feu le plus rapidement possible, alors que les conditions météo ont rendu le travail des soldats du feu compliqué. "On est face à des vitesses de propagation qui sont importantes (...) et attisé par un vent violent, le feu se propage assez rapidement", détaille le capitaine Guillot.
La France est particulièrement touchée par les incendies cette année. Au 14 août, plus de 61.000 hectares étaient déjà partis en fumée, du jamais vu depuis 16 ans. Dans le sud, outre les méga-feux en Gironde, plusieurs sinistres ont touché le sud-est, frappé par une sécheresse historique, avec notamment 1600 hectares partis en fumée au sud d'Avignon mi-juillet. Fin juin, 1800 hectares de végétation avaient aussi brulé sur le camp d'entraînement de l'armée française à Canjuers (Var).
Le nord de l'Hexagone n'a pas non plus été épargné, avec les incendies impressionnants des Monts d'Arrée, dans le Finistère, et celui de la forêt de Brocéliande, où 400 hectares de végétation sont partis en fumée à la mi-août, détruisant notamment le Tombeau du Géant.
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