Cet été, entre sécheresse et canicule, toutes les conditions sont réunies pour que les feux partent vite, comme ce dimanche dans le Gard et le Var.Les pompiers vivent une saison estivale en alerte permanente.Notre reportage à leur rencontre dans l'Aude et le Lot.
Depuis le début de l'été, la France est la proie à de nombreux incendies. Ce dimanche, plusieurs départs de feu ont d'ailleurs été signalés, dans le Var et dans le Gard, après les violences incendies qui ont déjà ravagé le sud-ouest du pays les semaines passées.
En Gironde, en Ardèche, en Bretagne comme dans le sud de la France, les pompiers restent mobilisés en toute circonstance. Un seul crédo : toujours être prêt. Ils sont 196.000 pompiers volontaires ainsi en alerte tout l'été.
Se préparer à toute éventualité
Dans l'Aude, pas de fumée signalée. Mais eux sont déjà au cœur du massif, sur le qui-vive. "Le personnel est présent autour de leurs véhicules, donc prêt à partir pour gagner du temps lors de l'engagement dès qu'un départ de feu nous est signalé", détaille le commandant Laurent Couffignal, du Sdis 11, dans le reportage en tête de cet article. L'enjeu : gagner du temps le cas échéant, mais aussi répéter les gestes pour qu'ils deviennent des réflexes. Toussont des volontaires, venus en renfort de départements voisins. "Je pourrais être en vacances. Mais bon, c'est rendre un coup de main, car si ça nous arrive chez nous un jour, on sera bien content que quelqu'un vienne", observe Philippe Espinasse, pompier volontaire.
À la caserne, il y a toujours huit sapeurs-pompiers de permanence. Des volontaires qui consacrent à la caserne sept jours par mois en moyenne. Samuel Zago s'est engagé à 18 ans. "Je vois que les gens sont bienveillants. Ils sont contents qu'on soit là pour eux. Que ce soit pour les feux ou pour les ambulances. C'est surtout le fait d'aider qui me rend heureux."
Le bipeur un incontournable de l'astreinte
Mickaël Castillo est viticulteur. Il est d'astreinte depuis ses vignes. Pour le moment, il sait qu'il est trop risqué de s'occuper de ses parcelles les plus éloignées du village. "J'ai le bip dans ma poche. Quand il sonne, j'ai mes parcelles à proximité de la caserne. J'ai le temps d'y aller, de me changer et prendre le véhicule."
Pour l'agent SNCF que l'on voit dans le reportage, c'est le même discours. Il vit avec un bipeur dans sa poche depuis 26 ans. Mardi dernier, un départ de feu dans l'Hérault lui a fait quitter le diner familial en cours. "On peut dire que c'est un héros. Car il vit sa vie et dès que le bip sonne, il part en intervention et sauve des vies", souligne fièrement sa fille.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès
- SportsRC Lens
- Sujets de sociétéLe pape François à Marseille, une visite historique