Les deux feux qui ont ravagé 21.000 hectares de forêts de pins sont fixés ce lundi matin, selon la préfète de Gironde.Tous les habitants vont pouvoir regagner leur logement.Pour autant, le travail n'est pas terminé : les pompiers doivent encore surveiller l'incendie pour éviter qu'il ne reparte.
C'est un soulagement immense pour les habitants et les pompiers. Après douze jours et treize nuits de lutte interminable, les deux incendies "hors norme" qui ont ravagé près de 21.000 hectares de forêts en Gironde et entraîné l'évacuation de 36.000 personnes sont maintenant "fixés". Mais le travail se poursuit pour les éteindre.
À Landiras, dans le sud du département, la préfète de Gironde et Nouvelle-Aquitaine Fabienne Buccio a affirmé, ce lundi 25 juillet, que le feu était désormais "fixé", permettant aux habitants de rejoindre leur domicile. En tout, c'est plus de 13.800 hectares de pins qui sont partis en fumée depuis le 12 juillet. Du côté de La Teste-de-Buche, c'est samedi que l'incendie, qui a ravagé 7000 hectares de forêt, a été déclaré fixé par la préfecture.
Le bilan de cette "lutte acharnée" contre les flammes est "positif", a relevé la préfète : aucune victime à déplorer et des dégâts matériels plutôt limités, cinq maisons, un restaurant et une discothèque détruits, les cinq campings de la dune du Pilat, d'où 6000 vacanciers avaient été évacués, sur près de 2800 bâtiments "directement exposés".
Des feux fixés qu'il faut encore surveiller
Mais le travail est loin d'être terminé car une nouvelle étape s'ouvre pour les pompiers : celle de la surveillance. Comme l'explique la préfète, "ces incendies ne sont pas pour autant éteints. 'Fixé', cela signifie qu'il n'y a plus de foyers actifs". Elle a notamment qualifié ces incendies de "feux hors normes de par les conditions météorologiques extrêmes (températures caniculaires, ndlr) et les moyens mobilisés pour les contenir".
Selon le patron des pompiers de Gironde (SDIS 33) Marc Vermeulen, "la prochaine étape est de passer maître des feux, ce qui devrait raisonnablement être le cas cette semaine. Pour l'extinction proprement dite, ça risque de prendre plusieurs semaines et dépendra des conditions météo. C'est un travail laborieux qui débute".
Les zones à surveiller pour les pompiers, a-t-il dit, équivalent à "28.000 terrains de rugby" à Landiras et "14.000" à La Teste-de-Buch. Les surfaces brûlées représentent deux fois la superficie de Paris intra muros.
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