Les incendies qui ont touché les monts d'Arrée, en Bretagne, étaient majoritairement fixés lundi 8 août.290 hectares ont brûlé depuis le départ des feux, samedi.Ce site naturel avait déjà été durement éprouvé en juillet dernier.
Après trois jours d'activités pour les pompiers, les nouveaux incendies qui se sont déclarés dans les monts d'Arrée, déjà touchés par des feux en juillet, ont été majoritairement fixés. Lundi soir, la préfecture du Finistère a ainsi annoncé dans un communiqué que "les feux sont fixés sauf sur le secteur de Brasparts". 290 hectares ont malgré tout brûlé depuis samedi.
Une région normalement épargnée par de tels événements
160 pompiers ont été mobilisés sur ce site. La préfecture a par ailleurs précisé que les agriculteurs ont mis, à disposition des sapeurs, "5 citernes (tonnes à eau) pour l’alimentation en eau et l’extinction des feux en lisière". Avec ces derniers incendies, la superficie brûlée depuis le début de l’été dans les monts d'Arrée s'élève désormais à 2060 hectares, dans une région habituellement peu concernée par les feux estivaux.
Favorisés par la sécheresse intense qui touche tout le territoire français, d'autres incendies se sont déclarés ailleurs dans l'ouest du pays. Dans le Morbihan, après une matinée calme, "de nombreux départs de feux ou reprises de feux sont apparus sur le département sur les communes de Locoal-Mendon, Marzan et Surzur", avec une soixantaine d'hectares touchés, a indiqué la préfecture. Près de la presqu'île de Quiberon, ce sont 44 hectares qui ont brûlé.
Le Maine-et-Loire est également concerné par un incendie toujours en cours. Des obus datant de la Première Guerre mondiale étaient enfouis sur la zone et certains d’entre eux ont pu exploser. Selon le Codis, la zone étant "parfaitement maîtrisée et connue des autorités", ces obus et ces explosions ne représentent aucun danger.
La situation ne devrait pas s'améliorer alors qu'une nouvelle vague de chaleur s'annonce, la quatrième depuis début juin. Une conséquence directe du réchauffement climatique, selon les scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.