INITIATIVE – Polytechnicien passé par les cabinets ministériels, Nicolas Plain met aujourd'hui en avant des solutions pratiques et locales pour accélérer la transition écologique. Ce scientifique de formation a fait de l’écologie positive un véritable mantra.
Nicolas Plain fait partie de ceux qui considèrent qu’il n’y a jamais de problèmes, que des solutions. Optimiste invétéré, le jeune homme de 28 ans se définit lui-même comme un explorateur scientifique. Et a créé l'association "Il faut sauver" pour "trouver et diffuser les solutions qui nous permettent d’accélérer la transition écologique et sociale", peut-on lire dans sa biographie disponible en ligne. Une équipe de TF1 l'avait suivi en début d’année tandis qu’il survolait les Alpes en parapente pour mesurer la pollution atmosphérique à l’aide de capteurs. "J’ai 28 ans aujourd’hui et en 28 ans, je me suis déjà rendu compte des effets du dérèglement climatique", avait-il alors confié.
En cette rentrée, Nicolas fourmille de projets. D’ici un mois, il lancera avec son association une toute nouvelle plateforme, Replik !, comprenant une collection de documentaires et un "marmiton de la transition écologique". Ce site consistera en une série de solutions écologiques et locales passées au crible pendant deux semaines par un duo journaliste-scientifique, afin d’en évaluer les bénéfices et de les transformer en recettes de cuisine. Parmi ces solutions, organiser une clean walk (une marche dont le but est de ramasser des déchets), de récupérer l’eau de pluie ou encore de déménager en vélo. Le projet, monté par une dizaine de salariés de l’association et une quarantaine de bénévoles, devait être lancé à Cannes avec la présentation du premier documentaire "il faut sauver les Alpes" mais a été repoussé à octobre, crise sanitaire oblige.
J’ai vu ce qu’il se passe dans les cabinets ministériels (...) et je suis convaincu que le changement va venir de nous !
Nicolas Plain
Sa fibre écologique, Nicolas la tient de son parcours, de Polytechnique, où il a étudié les sciences du climat et de l'environnement, jusqu’au cabinet de Ségolène Royal. Durant les COP21 et 22, le jeune homme s’engage corps et âme mais réalise que si l’urgence de la situation impose d’aller vite, "le processus onusien" est trop long. "J’ai vu ce qu’il se passe dans les cabinets ministériels, dans les administrations centrales, dans les grandes entreprises et je suis convaincu que le changement va venir de nous", explique-t-il. Ceci dit, Nicolas n’a pas totalement quitté les sphères des institutions internationales en travaillant encore avec des entreprises comme Schneider Electric sur les 17 objectifs de développement durable édictés par l’ONU pour 2030.
"Notre approche n’est pas du tout militante, elle se veut être la plus inclusive et participative possible", précise Nicolas, revenant à ses projets de rentrée. "C’est vraiment important d’avoir des militants et des lanceurs d’alerte mais l’idée est de ne rebuter personne, de leur montrer des solutions éco-logiques : c’est vraiment logique par exemple de manger moins de viande d’un point de vue environnemental et sanitaire."
Le jeune homme se dit convaincu qu’il faut aujourd’hui "aborder l’écologie de façon positive". Et que quand on veut, on peut. "Quand on arrive à créer une dynamique, des volontés individuelles naissent. On entend souvent que ces solutions sont anecdotiques et ne vont pas changer le monde : c’est sous-estimer l’effet boule de neige, la réplicabilité." Le deuxième documentaire, "il faut sauver les volcans d’Auvergne", doit sortir début 2021.
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