Vague de chaleur : des dérogations accordées à certaines centrales nucléaires

Publié le 6 août 2022 à 13h43
JT Perso
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Source : TF1 Info

La nouvelle vague de chaleur à venir sur la France met à mal les centrales nucléaires.
À cause d'une température de l'eau trop élevée, certaines auraient dû limiter leur fonctionnement pour protéger l'environnement.
Elles vont finalement bénéficier de dérogations.

La production nucléaire française en sursis. Les vagues de chaleur successives qui s'abattent sur le pays ont chauffé les cours d'eau, à tel point que les centrales nucléaires, qui puisent l'eau afin de refroidir les réacteurs, avant de la rejeter, se retrouvent en difficulté. Chaque centrale bénéficie en effet de limites réglementaires de température de rejet de l'eau. Une manière de protéger la faune et la flore environnante.

Avec le réchauffement des fleuves, la France se retrouve confrontée à un dilemme : faut-il limiter le fonctionnement des centrales et baisser la production d'électricité dans un contexte déjà inquiétant pour l'hiver prochain afin de protéger l'environnement, ou poursuivre la production des centrales au risque de déstabiliser la faune et la flore à cause de la chaleur de l'eau ? Le gouvernement a fait son choix. Dans un arrêté publié ce samedi au Journal officiel, il accorde des dérogations environnementales à plusieurs centrales nucléaires.

Jusqu'au 11 septembre, les sites du Blayais, de Saint-Alban-Saint-Maurice, de Golfech, du Bugey et du Tricastin vont pouvoir rejeter de l'eau à des températures plus élevées que la limite habituelle. L'arrêté fixe "de nouvelles limites de rejets thermiques applicables aux réacteurs" des centrales nucléaires précédemment citées.

Un "programme de surveillance renforcée de l'environnement" mis en place

Ces dérogations sont justifiées par le fait qu'"en l'absence de modification temporaire des limites actuelles de rejets thermiques, l'exploitant devrait arrêter le fonctionnement de ces centrales nucléaires ou diminuer leur production afin de limiter l'échauffement de l'estuaire de la Gironde pour la centrale du Blayais, du Rhône pour les centrales de Saint-Alban-Saint-Maurice et du Bugey, de la Garonne pour la centrale de Golfech et du canal de Donzère-Mondragon pour la centrale nucléaire du Tricastin". Et ce, alors même que "le maintien à un niveau minimum de production électrique des réacteurs des centrales nucléaires [...] constitue, au regard de la sécurité du réseau électrique, une nécessité publique".

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La mise en œuvre de ces mesures sera "associée à un programme de surveillance renforcée de l'environnement", assure l'arrêté signé par l'autorité de sûreté nucléaire. Insuffisant pour les associations de défense de l'environnement. "Voilà qui ne va pas contribuer à améliorer la biodiversité dans le Rhône qui souffre des canicules de l'été, comme tous les cours d'eau français", a réagi l'ONG France Nature Environnement.


Idèr NABILI

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