L'environnement, la préservation de l'eau et des terres agricoles est une question, comme chez nous, plus que jamais d'actualité aux Pays-Bas.Le gouvernement néerlandais veut contraindre les agriculteurs à réduire la taille de leurs élevages de bovins, source de pollution.Les éleveurs comptent, eux, d'abord sur les nouvelles technologies pour réduire les émissions.
Au nord des Pays-Bas, les pâturages sont à perte de vue. Dans cette première région laitière du pays, les fermes n’ont cessé de s'agrandir ces 30 dernières années, comme celle de Henk et Trienke Elshof, éleveurs laitiers à Oldetrijne. Ils possèdent 260 vaches laitières. Mais le gouvernement leur demande de faire machine arrière, et de se séparer de 80 de leurs bêtes. Les élevages polluent, ils rejettent de l’azote. Et tous les éleveurs du pays sont concernés.
Un pays qui a (notamment) bâti son économie sur l'élevage
Le gouvernement souhaite réduire le cheptel d’un tiers d’ici à 2030. Une somme de 24 milliards d’euros est sur la table pour acheter les exploitations les plus polluantes, quitte à exproprier les éleveurs. En été 2022, ils étaient des dizaines de milliers à protester dans tout le pays. Une mobilisation historique, car les Pays-Bas ont bâti leur économie sur l’élevage. Le pays compte la plus grande densité de bétail à l'hectare de toute l'Union européenne.
La quantité de fumier est tout aussi impressionnante. Ce qui constitue d'ailleurs le principal problème. Le fumier émet dans l’atmosphère de l'ammoniaque, un mélange d’azote et d’hydrogène qui sont nocifs pour notre santé, et dévastateurs pour la biodiversité.
La suite du reportage est à retrouver dans la vidéo en tête de cet article.
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