Blocages, dégradations... Les coups d'éclat de militants écolos

VIDÉO - Un tableau de Monet aspergé de purée par des activistes écologistes

Dylan Veerasamy avec AFP
Publié le 24 octobre 2022 à 7h42, mis à jour le 27 octobre 2022 à 18h27
JT Perso

Source : TF1 Info

"Les Meules" de Claude Monet a été aspergé de purée par des activistes écologistes du mouvement Letzte Generation, en Allemagne.
Le geste intervient près de 10 jours après le lancer de soupe de tomate sur les "Tournesols" de Vincent Van Gogh, en Angleterre.

Nouvelle action de militants écologistes contre une œuvre d’art. Près de 10 jours après le lancer de soupe à la tomate sur les “Tournesols” de Vincent Van Gogh, à Londres, c’est au tour des “Meules” de Claude Monet d’être victimes d’une action de militants environnementaux.

Une pratique qui se multiplie

L’action, menée par les membres de Letzte Generation, s’est déroulée ce dimanche 23 octobre dans le musée Barberini de Postdam, en Allemagne. Habillés en noir avec des gilets oranges, les deux activistes ont jeté de la purée sur le tableau, avant de se mettre à genoux, dos à l’œuvre et une main collée au mur.

"Est-ce qu'il faut lancer de la purée sur un tableau pour que vous écoutiez ? Ce tableau ne vaudra plus rien si nous devons nous battre pour trouver de quoi manger", a lancé l'un des deux activistes. Ces derniers ont par la suite été arrêtés par la police allemande, alors que le mouvement a félicité le geste sur les réseaux sociaux.

Protégé par une vitre, le tableau n’aurait subi aucun dommage selon plusieurs experts. L’œuvre de Claude Monet, qui fait partie de la collection du milliardaire Hasso Plattner, avait été acquise pour un montant de 111 millions de dollars, en 2019. Le tableau est un prêt permanent au musée allemand.

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Ce geste est similaire avec l’action menée le 14 octobre par deux militantes du mouvement Just Stop Oil à Londres : ces dernières avaient ciblés les “Tournesols” de Vincent Van Gogh avec de la soupe à la tomate, avant de se coller au mur et d’interpeller les passants.


Dylan Veerasamy avec AFP

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