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VIDÉO - Climat : découvrez à quoi ressembleront les transports du futur

V. F - Reportage vidéo : Florence de Juvigny, Vincent Brossard et Erinna Fourny
Publié le 3 novembre 2022 à 11h15, mis à jour le 8 novembre 2022 à 15h43
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Source : JT 20h Semaine

Nos transports représentent aujourd'hui 43% des émissions de CO2 en France.
Pour limiter le réchauffement climatique, ce secteur a donc un rôle clé à jouer.
Des solutions concrètes existent d'ores et déjà, comme le montre l'enquête (virtuelle) du JT de 20H.

Alors que la 27ᵉ conférence de l'ONU sur le climat s'ouvre le 6 novembre à Charm el-Cheikh, en Égypte, quelle sera dans le futur la place des transports dans nos déplacements, sachant qu'ils représentent aujourd'hui 43% des émissions de CO2 en France ? L'automobile en est la cause principale, mais pas seulement. 

Pour limiter le réchauffement climatique à +2 °C d'ici à 2100, une première solution existe : se déplacer moins souvent ou différemment, avec nos muscles pour carburant, à vélo ou à pied. À plusieurs aussi, en covoiturage ou en transports en commun. Concrètement, il faudrait que nous voyagions trois fois plus en train et qu'il y ait sur la route 20% de voitures en moins. 

De la voiture thermique à l'électrique

À condition aussi de passer de la voiture thermique à l'électrique. Ainsi, l'objectif de l'État est qu'une voiture neuve sur trois soit électrique en 2027, mais cela n'est pas si simple. Car les batteries sont très lourdes. Résultat, une voiture électrique pèse en moyenne 200 kg de plus qu'une voiture thermique. À l'avenir, il faudra donc l'alléger. Autre problème, la fabrication de ces batteries n'est pas encore assez propre en raison des matériaux nécessaires qui sont pour la plupart des métaux rares extraits à l'autre bout du monde et polluants. 

Dans le laboratoire CEA-Liten, dédié à la transition énergétique, on cherche à développer de nouvelles technologies de batteries "avec moins de métaux critiques. Par exemple, des batteries avec moins de cobalt et de nickel", explique son directeur adjoint Simon Perraud dans la vidéo du JT de 20H en tête de cet article. Tout est ainsi repensé à chaque étape. Prenons l'encre noire, un conducteur électrique. Aujourd'hui, elle demande l'utilisation d'un solvant très polluant qu'il faut en plus chauffer dans un four. Le défi des chercheurs : réduire la quantité de ce solvant. 

"Compte tenu du volume que ça représente au niveau du marché automobile, c'est un impact qui est très important", admet Florence Rouillon, cheffe du laboratoire électrodes et cellules. Mais la grande innovation de ce laboratoire est sans conteste une pâte noire qui sera peut-être la batterie de demain. Elle est plus dense et promet deux fois plus d'autonomie, autour de 800 km à l'horizon 2030. 

Des avions à hydrogène

Après la voiture, c'est l'avion qui émet le plus de CO2 ; il faudrait donc voyager moins dans des avions un peu différents. À l'horizon 2035, on trouvera par exemple des avions à hydrogène. Ils ressemblent beaucoup à ceux que nous connaissons, mais à l'intérieur tout change. À l'arrière, pas de fauteuils pour les passagers, mais des réservoirs puisque l'hydrogène est quatre fois plus volumineux que le kérosène. Impossible de le stocker dans les ailes comme le carburant traditionnel. Et pour alimenter tous les vols, il faudrait dans le monde au moins cinq fois plus d'éoliennes nécessaires pour la fabrication de l'hydrogène. "Ce n'est pas du tout la solution miracle. L'hydrogène, on peut en produire verte, mais ce sera dans des quantités limitées. Donc c'est important de choisir l'endroit où on veut utiliser cet hydrogène", assure François Meyer, expert transports. 

En priorité, ce devrait être pour l'aviation, le train ou le bateau qui ont peu d'alternatives. Mais l'hydrogène seul ne pourra pas remplacer les énergies fossiles, alors d'autres pistes sont explorées comme le biocarburant fabriqué notamment à partir de micro-algues. Certaines produisent du sucre, d'autres des huiles - les deux bases du biocarburant - mais ce qui intéresse surtout les chercheurs, c'est une autre qualité, celle d'absorber du CO2 pendant sa croissance bien plus vite que les autres plantes. Son superpouvoir : elle absorbe plus de CO2 au cours de sa vie qu'elle n'en rejette en brûlant. "On peut espérer qu'un avion qui volera n'émettra pas plus de CO2 que ce qui est présent initialement dans l'atmosphère et donc le bilan global du vol sera neutre en CO2", souligne Jean-François Sassy, responsable de la plateforme micro-algues. 

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Ce serait une belle victoire, à condition un jour de réussir à développer des procédés à grande échelle. En résumé, d'ici à 2050, nos transports devront être plus collectifs, avec davantage de transports en commun et de covoiturage, émettre moins de CO2 et fonctionner avec des énergies plus propres. 


V. F - Reportage vidéo : Florence de Juvigny, Vincent Brossard et Erinna Fourny

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