Faune et flore : ils aident les naturalistes

par La rédaction de TF1info | Reportage M. Brossard, P. Veron, B. Poizeuil
Publié le 26 mars 2022 à 20h25, mis à jour le 26 mars 2022 à 23h52

Source : JT 20h WE

Au printemps, les scientifiques ont besoin de toutes les bonnes volontés pour compter, recenser et alerter sur l'état de santé des espèces de nos régions. Ils s'appuient sur des bénévoles passionnés, prêts à sillonner jardins et marécages.

C'est au clair de lune qu'on peut pénétrer leur intimité. Leur croassement laisse peu de place au doute. La saison des amours est lancée. Après de longs mois, tapis dans les sous-bois, les batraciens refont surface. Arnaud Boulanger, naturaliste au bureau d'études Écosphère, est chargé de répertorier les spécimens de cette espèce protégée. Et il peut compter sur une dizaine d'habitants des villages voisins venus lui apporter une aide précieuse. Ces volontaires ne sont pas des spécialistes, mais le naturaliste veut en faire des observateurs aguerris.

Prêter attention aux espèces communes qui nous entourent, c'est devenu la passion de Laurent Hannier, observateur volontaire au parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. Chaque jour, il passe des heures pour immortaliser la faune qui vit chez lui. Dans son jardin, un petit paradis de biodiversité s'épanouit.

Avec le confinement, de plus en plus de Français se sont mis à observer la nature. Ils sont deux fois plus nombreux qu'avant l'épidémie, soit des milliers à regarder autrement leur environnement et pas uniquement pour leur plaisir personnel. Car ces photos, tous ces passionnés les transmettent aux naturalistes des parcs régionaux. Les centaines de clichés permettent de cartographier les espèces du territoire. Et pour combler toutes les données encore manquantes, ils sollicitent les habitants avec des questions très précises.

Jamais les chercheurs n'avaient eu autant de ressources. La baisse de 30 % du nombre d'oiseaux en 15 ans, une étude que l'on doit aux seules données des observateurs amateurs. La diminution de moitié des chauves-souris est encore une connaissance acquise grâce à eux. Sachez que toute contribution est la bienvenue. Avis aux Bretons, des collectes de planctons sont organisés le long des côtes. Et le mois prochain, si vous vivez dans le Nord, les chercheurs ont besoin de vous dès maintenant pour recenser les écureuils vivant autour de chez vous.


La rédaction de TF1info | Reportage M. Brossard, P. Veron, B. Poizeuil

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