Depuis ce vendredi 1er avril, toutes les terrasses chauffées des bars et restaurants sont interdites. La mesure pourrait économiser chaque année l'équivalent du CO2 de 300 000 voitures. Les restaurateurs pointent déjà un manque à gagner.
Difficile à imaginer, mais jeudi midi à la même heure, la terrasse du restaurant Florida à Paris était pleine. Aujourd'hui, personne, 150 sièges vides à cause de la fin des terrasses chauffées. Les 60 radiateurs sont éteints. "Ce qu'on craint, c'est une grosse baisse d'activité. La consommation dans nos établissements est essentiellement dans la terrasse. On a beaucoup de fumeurs. Ça risque d'impacter fortement notre chiffre d'affaires, 50% voire plus, on s'attend même à plus", s'inquiète le gérant Florian Éboué.
Cette interdiction est l'une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat. Cette mesure permettrait d'émettre 500 000 tonnes de CO2 en moins dans l'atmosphère chaque année. Ça représente près de 65 000 tours du monde en voiture par an.
À Metz, 5°C ce matin, l'expresso se prend donc mains dans les poches. Rennes a déjà mis en place cette interdiction depuis deux ans déjà. Environ 500 bars et restaurants avec terrasse de cette ville ont dû s'adapter. "C'est vraiment du confort pas essentiel. Ça ne nous empêche pas de sortir boire un verre quand on en a envie. On met une écharpe et un pull de plus et ça suffit", note une cliente.
Partout, en France, le chauffage reste tout de même autoriser pour les terrasses fermées. Pour les autres, en cas de non-respect,l'amende sera de 1 500 euros et 3 000 s'il y a récidive.
TF1 | Reportage Q. Fichet, N. Hesse, G. Gruber
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