Deux militants se collent la main sur le cadre de tableaux de Goya au musée du Prado

E.B
Publié le 5 novembre 2022 à 14h56, mis à jour le 5 novembre 2022 à 16h19

Source : Sujet TF1 Info

Deux activistes se sont collés la main sur les cadres de "La Maja vêtue" de Goya, exposés au musée du Prado, à Madrid.
Une action qui s'inscrit dans la foulée de celles ayant visé plusieurs oeuvres d'art.
Un jour plus tôt, à Rome, c'est une peinture de Van Gogh qui a été recouverte de soupe.

L'action a été revendiquée par le collectif Futuro Vegetal. Ce samedi, deux activistes de ce groupe "de désobéissance civile et d'action directe luttant contre la crise climatique" ont collé leurs mains sur les cadres des tableaux de "La Maja Vêtue", exposés au musée du Prado à Madrid. Sur le mur, entre les deux peintures de Francisco Goya, les militants ont inscrit "+1.5°C", en référence à l'objectif de réchauffement que s'est fixé la communauté internationale

Et d'expliquer sur le compte Twitter du groupe : "La semaine dernière, l'ONU a reconnu l'impossibilité de rester en dessous de la limite d'augmentation de l'accord de Paris de 1,5° de température moyenne par rapport aux niveaux préindustriels". Les deux militantes ont été interpellées et placées en garde à vue, selon la police. 

Cet acte intervient au lendemain d'une opération identique : vendredi à Rome, de la soupe a été projetée sur "Le semeur" de Van Gogh, une œuvre datant de 1888, exposée au palais Bonaparte sur la place de Venise. Au début du mois, deux militantes de "Last Generation" avaient répandu de la purée de pommes de terre sur la vitre protégeant la toile de Claude Monet "Les Meules" au musée Barberini de Potsdam, en Allemagne. Des militants écologistes se sont également collés sur la vitre protégeant la "Fille à la perle" de Johannes Vermeer dans un musée aux Pays-Bas et d'autres ont jeté de la soupe sur celle qui protégeait les "Tournesols" de Vincent van Gogh à la National Gallery de Londres.


E.B

Tout
TF1 Info