Rafraîchir les villes : la climatisation en sous-sol

Publié le 18 juin 2022 à 20h08, mis à jour le 18 juin 2022 à 22h39
JT Perso
Comment désactiver votre Adblocker
  • Cliquez sur l'icône de votre Adblocker installé dans votre navigateur. En général elle se trouve dans le coin supérieur droit de votre écran. Si vous utilisez plusieurs adblockers, veillez à bien tous les désactiver pour pouvoir accéder à votre vidéo.
  • Suivez les instructions indiquées par votre Adblocker pour le désactiver. Vous devrez peut-être sélectionner une option dans un menu ou cliquer sur plusieurs boutons.
  • Lorsque votre Adblocker est désactivé, actualisez votre page web.
  • Remarque : Si vous utilisez le navigateur Firefox, assurez-vous de ne pas être en navigation privée.
adblock icone
Un bloqueur de publicité empêche la lecture.
Veuillez le désactiver et réactualiser la page pour démarrer la vidéo.

Source : JT 20h WE

Les villes françaises sont les championnes d'Europe d'un vaste système de rafraîchissement souterrain.
Plusieurs métropoles comme Paris ou Marseille arrivent à rafraîchir leurs bâtiments grâce à un réseau étonnant.

Vous marchez écrasé de chaleur sans même soupçonner son existence. Elle se trouve pourtant juste sous vos pieds. Il faut l'apparition quasi surnaturelle d'un escalier pour plonger au cœur de cette usine souterraine. 1600 m2 de machineries reparties sur quatre étages. C'est à ce dédale de tuyau relié à la Seine que 800 bâtiments parisiens, dont le Louvre, doivent leurs climatisations.

Il s'agit d'un système de réfrigération en circuit fermé. L'eau fournit aux clients repart dans le réseau pour être à nouveau refroidi. La proximité de la Seine est précieuse. Elle contribue à diminuer la température du réseau, mais surtout, elle permet l'évacuation de la chaleur dans les eaux du fleuve. Une solution a priori plus écologique que les systèmes de climatisation sur les toits. Deux fois moins énergivores, elle consomme aussi deux fois moins de gaz.

"Quand on consomme moins, on rejette moins. On ne rejette pas en centre-ville du chaud comme solution autonome, et surtout notre chaud, il est rejeté dans la Seine. Le centre-ville, aujourd'hui, est 5 °C plus élevé que la périphérie. Et donc, ne pas rejeter en centre-ville, c'est ne pas augmenter la température dans le centre-ville", explique Jean-Charles Boulier, directeur général "Fraîcheur de Paris".

Un avantage majeur alors que la climatisation pourrait représenter près de la moitié de la demande mondiale d'électricité à l'horizon 2050.

TF1 | Reportage M. Croccel, E.Delwarde


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info