VIDÉO - Pyrale du buis : la chenille ravageuse de retour avec les beaux jours

par La rédaction de TF1info | Reportage vidéo Jean Chubilleau, Victor Gauquelin
Publié le 17 mai 2023 à 11h38

Source : JT 13h Semaine

Avec le retour des beaux jours, les pyrales du buis réapparaissent.
Si aucun traitement n’est mis en place, les dégâts qu’elles provoquent sont dévastateurs pour la flore.
Une équipe de TF1 l'a constaté dans l'Aveyron et le Tarn-et-Garonne.

Il s'agit de la première génération, sur trois ou quatre qui se succéderont d'ici à l'automne. Avec le retour des beaux jours, les pyrales du buis, un insecte invasif présent depuis une dizaine d’années en France, débutent leur cycle de nourrissage et réapparaissent petit à petit dans les forêts et jardins d'Occitanie. Venue d’Asie, cette chenille de quatre centimètres, à l'appétit démesuré, est devenue plus que problématique pour l’écosystème. 

En témoignent les forêts du Tarn-et-Garonne, où trônent des centaines de buis morts, recouverts au fil du temps par des mousses. À l’origine de ces dégâts : des millions de chenilles qui deviennent ensuite des papillons de nuit qui, en se reproduisant, donnent de nouvelles chenilles.

Une génération de plus par an ?

Non loin de ces forêts, Najac, un petit village aveyronnais de 700 habitants, n'est pas épargné non plus, alors que les pyrales recouvrent toute la région depuis plus de dix ans.

"Il faut un équipement spécifique pour pouvoir être efficace", explique dans le reportage de TF1 en tête de cet article, Tristan Bartheye, arboriste grimpeur, en cours d'intervention sur un buis d'au moins deux siècles de près de six mètres de haut. Pour prévenir le danger ou pour traiter l’invasion, ce dernier projette des bactéries tueuses de pyrales. Chaque traitement, sans risque pour la santé de l’homme, coûte entre 40 et 100 euros. 

Or, avec le réchauffement climatique, les professionnels risquent d'être de plus en plus sollicités. Selon une récente étude menée par de l’Université de Neuchâtel, en Suisse, les hivers plus doux encouragent la prolifération de certains insectes ravageurs, dont la pyrale de buis. À titre de repère, une saison plus chaude favoriserait l’émergence d’une génération de plus par an, estime le géographe Léonard Schneider.


La rédaction de TF1info | Reportage vidéo Jean Chubilleau, Victor Gauquelin

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