Aujourd'hui, plus de 40.000 espèces animales seraient menacées d'extinction à travers le monde.Mais un peu partout sur la planète, des programmes de sauvegarde commencent à porter leurs fruits.Regardez ce reportage plein d'espoir du 20H de TF1.
Aujourd’hui, plus de 40.000 espèces animales sont menacées dans le monde, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La liste rouge des espèces en danger ne cesse de s'étoffer. Mais il y a, malgré tout, des raisons d'espérer. Un peu partout sur la planète, grâce à la prise de conscience des gouvernements et aux efforts déployés par les associations de protection de la nature, des programmes de sauvegarde initiés plusieurs années en arrière commencent à porter leurs fruits, comme le montre le reportage vidéo du 20H de TF1 qui accompagne cet article.
Le tigre royal
Arrêtons-nous pour commencer dans l'État du Rajasthan, dans le nord de l'Inde. Là-bas, les populations de tigre royal du Bengale repartent à la hausse. Ces animaux, particulièrement prisés par les braconniers pour leur peau et leur os, étaient pourtant voués à disparaître en 2006. Les autorités ont réagi et trois cents gardes forestiers surveillent désormais le parc national de Ranthambore, devenu leur sanctuaire.
"Il y avait beaucoup de braconnage, alors le nombre de tigres a chuté pour tomber au nombre de dix-huit. Mais, grâce à une meilleure surveillance, une meilleure protection, le nombre de tigres a augmenté et on en a maintenant quatre fois plus que dans le passé", explique, dans la vidéo de TF1, Khandal Dharmendra, biologiste au sein de l'Association "Tiger Watch", en charge de leur recensement.
Le paresseux
Autre exemple d'espèce en danger, les paresseux, dont les efforts pour assurer la préservation commencent à payer. En Amérique centrale et en Amérique du sud, ils sont en net déclin, notamment en raison de la destruction de leur habitat, selon l'UICN. Avec la mise en place de réserves faisant office de sanctuaires, où ces animaux ont plus de chance de se reproduire, les populations s'accroissent peu à peu.
Le rhinocéros blanc
Dans leur milieu naturel, les rhinocéros n'ont que peu de prédateurs, grâce à leur taille et l'épaisseur de leur peau. Mais de prétendues vertus médicinales attribuées en Asie à leur corne ont alimenté dans les années 1970 et 1980 un braconnage implacable, facilité par les conflits. En Ouganda, sans la réintroduction d’animaux venus de l’étranger, le rhinocéros blanc aurait totalement disparu du pays.
Le dauphin de l'Irrawaddy
Les dauphins de l'Irrawaddy, reconnaissables à leur front bombé et leur nez court, nageaient autrefois jusqu'au delta du Mékong. Victimes de la pêche illégale et des déchets plastiques, ils ont disparu aujourd'hui. Les barrages et le changement climatique, qui ont un impact majeur sur les niveaux d'eau du fleuve, réduisent leur habitat, si bien qu'il devient de plus en plus rare.
Dans le Mékong, leur population est passée ainsi de 200 lors du premier recensement en 1997 à 89 en 2020. Pour tenter de réduire le nombre de dauphins piégés et tués par inadvertance dans les filets, le gouvernement cambodgien a mis en place récemment des patrouilles chargées de la surveillance des pêches. Les contrevenants risquent jusqu'à un an de prison pour l'utilisation de filets maillants et jusqu'à cinq ans pour la pêche électrique dans les zones de conservation.
Le lynx boréal
C'est aussi le cas France avec le lynx boréal. Victime du braconnage, il avait totalement disparu des forêts vosgiennes au début du XXe siècle avant d'être réintroduit dans les années 1980. Depuis, malgré quelques essais infructueux, "iI y a eu différentes petites circulations et réintroductions qui ont permis de récupérer des populations, mais qui sont fragiles", souligne, au micro de TF1, Yann Laurans, qui dirige le "pôle biodiversité" au sein de la branche française du Fonds mondial pour la nature (WWF).
L'an dernier, les pouvoirs publics ont mis en place un plan national visant à mieux protéger le plus grand félin sauvage installé en Europe, présent en France dans les Alpes et le Jura, et en nombre très faible dans les Vosges. Selon l'ONG de défense de l'environnement, on estime à environ 200 le nombre d'individus présents à ce jour sur le territoire français. Un chiffre qui est très faible, mais qui donne, malgré tout, une petite lueur d'espoir.
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