Le Zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher, finance une clinique qui prend en charge, gratuitement, des animaux sauvages vulnérables.Des hérissons, volatiles et autres écureuils signalés par des habitants peuvent ainsi y être soignés.Ce centre emploie sept salariés, et devrait coûter 500.000 euros par an.
Nourrir un écureuil, soigner l'aile cassée d'un faucon... Depuis six mois, le Zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher, a ouvert son centre de soins, strictement réservé à la faune locale, et que l'on peut découvrir dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Aucun autre visiteur n'est admis. Seuls des animaux sauvages, comme des rapaces, des cigognes ou encore des hérissons y sont soignés et attentivement surveillés. Avec des blocs opératoires et du matériel de pointe, la prise en charge est complète.
Le sauvetage d'animaux en détresse
Chaque jour, le centre reçoit des appels de particuliers et la médiatrice va trouver une équipe pour récupérer les animaux en détresse. Ce centre est l'un des plus grands en France : il emploie sept salariés et devrait coûter 500.000 euros par an. Les frais sont assumés par le Zoo de Beauval, plus connu du grand public pour leurs stars, les pandas venus de Chine.
Avec chaque patient, les vétérinaires ont un objectif : faciliter le retour dans la nature. En dehors des soins, tout est pensé pour limiter le contact avec l'homme. Et quand tout se passe bien, l'un des moments les plus attendus est la remise en liberté des animaux, à l'image des chouettes effraies. Des dames blanches que les habitants entendront peut-être tout près de leurs jardins, le soir au crépuscule.