Réchauffement climatique : l'exemple de Singapour, la mégalopole qui passe au vert

Depuis près de 60 ans, Singapour n'en fini pas de s'étendre à la verticale. Cet ogre de béton et de gratte-ciel veut désormais verdir son paysage. Mais ce pays, le plus urbanisé au monde, et le troisième plus densément peuplé manque de place. Les parcs se trouvent donc désormais sur les toits des immeubles, comme le montre le reportage du 20H en tête d'article. Huen Mi Hui se promène chaque jour au 47e étage de sa tour.

Sur les toits, les façades, la nature investit chaque recoin, comme les balcons d'un hôtel cinq étoiles, ou encore les couloirs d'un hôpital. Pour le directeur de l'établissement, ce n'est pas seulement esthétique, mais thérapeutique. Il participe aussi au bien-être du voisinage, qui l'entretient bénévolement.

Encore plus depuis la pandémie, les Singapouriens ont pour slogan : "Ramener la nature en ville". Pour réussir ce grand écart, le gouvernement a missionné un groupe d'architectes et d'urbanistes de réfléchir à la ville du futur. Ce sera avec des espaces verts à moins de deux minutes de chaque habitant, des rivières artificielles un peu partout.