REPORTAGE - A la découverte de la face cachée de l'Île Maurice

par La rédaction de TF1info | Reportage Nicolas Hesse et Gautier Delobette
Publié le 14 février 2022 à 17h06, mis à jour le 28 novembre 2022 à 15h54
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Source : JT 13h WE

L'île Maurice tient toutes ses promesses comme destination de rêve pour qui veut s'évader.
Mais derrière ces plages de sable fin et ces lagons bleus, de quoi sont faites la culture et l'histoire de ce pays ?
TF1 a exploré la "face cachée" de l'île multiculturelle, où le souvenir de l'esclavage affleure encore.

L'île Maurice est réputée pour être une destination de rêve pour s'évader. Un lagon aux eaux turquoises, des kilomètres de plage de sable fin, des montagnes aux points de vue uniques, des alizés parfaits pour les amateurs de glisse. Et un peuple accueillant, riche de sa grande diversité ethnique. Mais on connaît mal l'histoire de ce petit pays de l'océan Indien, indépendant depuis 1968, ou de sa population arrivée en plusieurs vagues, et forte désormais de plus d'un million de personnes.

L'histoire de Maurice commence à Mahébourg, dans le sud-est de l'île. On y découvre les ruines du fort Hendrik, premier bastion des navigateurs européens, sur cette île qui leur servait essentiellement d'escale au début du 17ème siècle. C'est Thierry Lebreton, qui depuis des années se mobilise pour sauvegarder le patrimoine mauricien, qui fait visiter les lieux à TF1  dans le reportage du 20H en tête de article.

Plusieurs occupations successives

Ce lieu explique, selon ce passionné, le début de la colonisation de cette île située sur la route des Indes. Lorsque les Hollandais en prennent possession en 1598 - et la nomment "Mauritius"- aucune population ne l'occupe. Les Hollandais n'ont pas l'intention d'implanter une colonie de peuplement, et ils ont déjà pratiquement abandonné Maurice quand les Français en prennent possession en 1715. Un siècle plus tard, ce sont les Britanniques qui prendront le pouvoir sur l'île, sans toutefois chasser les colons français, qui continuent d'exploiter d'immenses plantations. 

Le souvenir douloureux de l'esclavage

Certaines ont conservé leurs demeures coloniales, comme le château de la Villebague. Ce sont les seuls vestiges d'une ère beaucoup plus terrible que ce que leurs beaux salons de style "Compagnie des Indes" peuvent laisser deviner : celle de l'esclavagisme. Car pour exploiter leurs immenses champs de cannes à sucre, les planteurs avaient recours à la traite, qui leur procurait une main d'œuvre à bas coût, arrachée aux côtes orientales de l'Afrique. 

On découvre aussi dans le reportage de TF1 le morne Brabant, symbole de la résistance à l'esclavage, qui servit de refuge à ceux qui avaient pu s'enfuir. Désormais haut-lieu de randonnée pour découvrir l'île, où se retrouvent habitants de Maurice comme touristes. "C'est la meilleure vue sur l'île Maurice", témoigne le guide britannique Bryn James, "pour moi l'histoire et la culture de l'archipel, c'est ici".

Une importante communauté hindoue

On découvre aussi la cuisine traditionnelle de l'île, héritée de la période de la servitude, comme des multiples cultures de ceux qui l'ont subie. Marie-Michelle Lindor nous invite à sa table appétissante, tout en déplorant que la jeune génération s'en détourne. 

Maurice accueille aussi toutes les religions, comme en témoigne le Ganga Talao, un lac dans un ancien cratère volcanique, tenu pour sacré par l'importante communauté hindoue de l'île. Les nombreux descendants indiens de Maurice sont arrivés ici après l'abolition de l'esclavage en 1835, lorsque les planteurs ont recruté leur main d'œuvre sur les côtes de l'Inde.

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Venus de tous les horizons, forts de leur histoire commune, les Mauriciens aiment à se retrouver en famille sur les plages, pour chanter le Séga, une musique héritée des esclaves africains, qui se pratique toujours et permet de chanter leur vie d'aujourd'hui.  


La rédaction de TF1info | Reportage Nicolas Hesse et Gautier Delobette

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