A Marseille, quand l'OM va, tout va !

Publié le 29 septembre 2014 à 13h56
A Marseille, quand l'OM va, tout va !

ECONOMIE – Dans le sillage des bons résultats de l’Olympique de Marseille en championnat de France de football, l’engouement autour du club repart de plus belle. Pour le plus grand bonheur des commerçants les soirs de matches.

La Canebière est sur son petit nuage. Leader du championnat de France de ligue 1 après 8 journées, l’Olympique de Marseille traîne dans son sillage toute une ville. Après trois saisons mi-figue mi-raisin, plus besoin de se cacher à la machine à café le lundi matin pour parler des résultats du week-end. L’engouement est bel et bien reparti.

Dans le stade Vélodrome d’abord. Avec 55 367 supporters, la nouvelle enceinte a presque fait le plein dimanche soir à la grande satisfaction des commerçants aux alentours. Dans le centre-ville ensuite, où la ferveur dans les terrasses rappelaient les soirs de grands matches en coupe d'Europe. "Il y avait un monde fou, souffle Jean-Michel gérant d’un petit bar dans le quartier de la Plaine. L’an passé il n’y avait pas plus de 20 personnes pour le match, hier soir, ils étaient 80 !"

"Pourvu que ça dure"

Même sentiment au bar du Marché, lieu de rendez-vous incontournable des supporters dans le centre –ville. "Les tables étaient pleines souligne Benjamin. Même quand ça va mal, il y a toujours un peu de monde, mais là, on sent un engouement". Et qui dit plus de monde, dit plus de consommation reconnaît le serveur en espérant que l’effet OM dure tout au long de la saison. "Quand on est supporters, on reste méfiants", tempère Régis au Petit Montmartre. "On verra si la foule sera toujours là si les résultats sont moins bons. Pourvu que ça dure", analyse-t-il.

Mais en attendant, les fans de l’OM en profitent. A l’image de Laurent, sac de souvenirs bien remplis à la sortie de la boutique officielle du club sur la Canebière. "Le survêtement, il est pour moi. Le body pour mon bébé de 5 mois et la peluche pour ma femme", détaille-t-il avant de prendre son train pour Mulhouse. "Moi j’ai pris un polo", montre fièrement Djibril, venu de Reims. "C’est plus facile de dépenser quand le club va bien. Et c’est plus facile de narguer les collègues !", rigole-t-il.
 


La rédaction de TF1info

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