Armentières : les collégiens sensibilisés aux dangers d'Internet

Publié le 9 octobre 2014 à 16h13
Armentières : les collégiens sensibilisés aux dangers d'Internet

PREVENTION – Le policier-référént du collège Jean-Rostand à Armentières est intervenu, ce mercredi, auprès d'une classe de sixième. Objectif : leur rappeler le bon usage des réseaux sociaux et les dangers qui leur sont liés.

Sensibiliser les jeunes aux dangers d'Internet et rappeler les sanctions prévues. Tels sont les objectifs de la rencontre organisée mercredi entre un policier en uniforme et une classe du collège Jean-Rostand d'Armentières, dans le cadre de la deuxième édition des "Rencontres de la sécurité" lancée par le ministère de la Sécurité.

Assis en arc de cercle, la vingtaine d'élèves de sixième écoute attentivement les conseils de l'agent-référent de l'établissement. Dans un silence studieux, Jean-Jacques Robaert insiste sur la nécessité de se protéger sur les réseaux sociaux et sur les dangers du harcèlement. "Normalement, il est interdit d'être sur Facebook avant treize ans, rappelle-t-il. Mais 80% des mineures discutent avec des inconnus et 45% sont victimes de vols de pseudo."

Professeurs et élèves dans le même bateau

Dans la jeune assemblée, Justin, 11 ans, lève la main. Il a lui été victime de piratage. "On a changé ma photo et on dit que j'étais amoureux d'une fille", témoigne-t-il. Assis à ses côtés, Brian a, lui, subi des insultes gratuites, également sur Facebook. "Je ne connaissais même pas la personne", souffle-t-il. "C'était peut-être un grand", rétorque calmement Jean-Jacques Robaert.

Présente lors de cette rencontre, l'infirmière scolaire raconte qu'un élève a dû être changé récemment de l'établissement car il "refusait de venir en cours. C'est un phénomène de plus en plus répandu avec l'essor des réseaux sociaux", raconte-t-elle.

Les professeurs ne sont pas, non plus, à l'abri de commentaires désobligeants de la part de leurs élèves. En guise de dissuasion, Jean-Jacques Robaert rappelle que poster une photo et publier des insultes s'avère risqué. "Si l'enseignant porte plainte, on risque 45.000€ d’amende et une convocation au commissariat à partir de 13 ans, lance-t-il. Pour les autres, les parents sont convoqués au collège." Silence dans la salle. Les adolescents réalisent que le virtuel peut aussi avoir des conséquences bien réelles.


La rédaction de TF1info

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