CARTE - Dans quelles académies le risque de décrochage scolaire est-il le plus élevé ?

Publié le 8 décembre 2017 à 5h00, mis à jour le 8 décembre 2017 à 9h36
CARTE - Dans quelles académies le risque de décrochage scolaire est-il le plus élevé ?
Source : PHILIPPE HUGUEN / AFP

INÉGALITÉS - Les académies du nord et du sud de la France comptent plus de décrocheurs scolaires que la moyenne nationale ou les académies du nord-ouest de la France, selon une étude du Cnesco publiée vendredi matin. Pourquoi ?

En France, tous les territoires ne sont pas égaux face au décrochage scolaire. Si en France métropolitaine, 25% des 15-24 ans non-scolarisés sont sans diplôme, certaines académies se situent bien au-dessus de ce taux national. Selon le Cnesco (Conseil national d'évaluation du système scolaire), c'est le cas de celles de Lille, Amiens, Créteil, Montpellier, Aix-Marseille et de Corse. En revanche, certaines se situent en-dessous de la moyenne nationale : il s'agit des académies de Caen, Strasbourg, Poitiers, Clermont-Ferrand, Toulouse, Grenoble. Les meilleurs élèves sont Nantes, Rennes et Paris, avec un taux inférieur à 20%.

Cnesco

Dans les académies les plus exposées au décrochage scolaire, plusieurs facteurs de risques dépendants du contexte territorial peuvent être identifiés : une part plus élevée de familles monoparentales ou nombreuses, un chômage plus important, un revenu médian faible ou encore une part élevée de ménages vivant en HLM. 

Éducation : lutter contre le décrochage scolaire Source : JT 13h Semaine
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Toutefois, le décrochage scolaire est en baisse ces dernières années. Selon le Cnesco, le taux annuel de sortants sans diplôme a baissé de 3 points entre 2011 et 2015 pour atteindre 13%, et le taux de sortants précoces a lui diminué de 2,4 points en dix ans, pour passer en-dessous de 9% en 2016. 100.000 jeunes sortent du système éducatif sans diplôme en France. En 2016, environ 450.000 jeunes entre 18 et 24 ans ne sont pas diplômés ou ont au plus le diplôme national du brevet et n’ont pas suivi de formation au cours des quatre dernières semaines, soit une baisse d’environ 100.000 jeunes par rapport à 2006.


Justine FAURE

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