C'est parti pour le premier "drive fermier" toulousain

Publié le 28 septembre 2014 à 10h42
C'est parti pour le premier "drive fermier" toulousain

COMMERCE – Concilier la rapidité de l’achat sur Internet et la proximité avec les producteurs, c’est l’objectif du nouveau drive fermier toulousain. Metronews l’a testé pour vous.

Vous plébiscitez les circuits courts, le contact direct avec les producteurs, mais vous enviez néanmoins votre collègue qui fait ses courses en deux clics sur le drive de sa grande surface préférée ? A première vue, le drive fermier toulousain est fait pour vous : sur ce site de commande en ligne imaginé par la chambre d’agriculture 31, on fait son marché sur une liste de produits issus de fermes de Haute-Garonne mais aussi, plus largement, de Midi-Pyrénées.

Alors c’est parti : avant l’expiration du compte à rebours, mardi à 23 heures, on garnit notre panier virtuel. Un kilo de poireaux, des pâtes sèches, de la saucisse de bœuf à la moutarde et du fromage de chèvre "made in" Haute-Garonne, quelques tomates et une salade issues d’une ferme gersoise, un pain complet bio d’une exploitation de Tarn-et-Garonne, le tout arrosé d’un vin de fronton. En quelques clics, la commande est validée et réglée. Jusque-là, le drive fermier tient ses promesses.

Rencontre avec les producteurs

Il ne reste plus qu’à choisir l’heure et le point de retrait où l’on ira chercher la commande le vendredi suivant : le domaine de Candie, en direction de Portet-sur-Garonne, ou la chambre d’agriculture 31, dans le centre-ville. Sur place, deux productrices (de légumes et de fromages) nous accueillent avec le sourire. "C’est une permanence tournante, cela permet aux gens de rencontrer progressivement tous les producteurs", expliquent Corinne Rozek et Karine Mas.

En échange d’une signature, elles nous apportent notre carton de victuailles. On en profite pour discuter avec d’autres clients : "C’est la première fois que je viens mais j’aime cette idée d’allier le côté pratique du drive avec la possibilité d’acheter des produits frais et locaux", témoigne Thomas, ingénieur agronome de 34 ans. Paula, quant à elle, est venue transformer l’essai. Son verdict ? "Je n’ai pas tout goûté, mais je n’ai pas encore été déçue !" affirme-t-elle. Après avoir dévoré l’intégralité de notre panier, on est arrivés à la même conclusion.
 


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info